NOM¶
debchange - Outil pour la maintenance du fichier debian/changelog d'un paquet
source
SYNOPSIS¶
debchange [
options] [
texte ...]
dch [
options] [
texte ...]
DESCRIPTION¶
debchange ou son alias
dch ajoute une nouvelle ligne de
commentaire au fichier
debian/changelog dans le répertoire des
sources. Cette commande doit être exécutée depuis ce
répertoire. Si le texte décrivant le changement est donné en
ligne de commande,
debchange s'exécutera de façon automatique
et ajoutera simplement le texte, avec les passages à la ligne qui
s'imposent et à l'emplacement approprié, dans le fichier
debian/changelog (ou le fichier indiqué par les options
décrites ci-après). Si aucun texte n'est renseigné, alors
debchange exécute un éditeur (déterminé par
sensible-editor) pour que vous éditiez le fichier. (Les variables
d'environnement
VISUAL et
EDITOR sont utilisées dans cet
ordre pour déterminer l'éditeur à utiliser.) Pour les
éditeurs qui acceptent l'option
+n pour démarrer
l'édition à une ligne donnée, cette option sera utilisée
pour positionner l'édition à la bonne ligne. Si l'éditeur est
quitté sans avoir modifié le fichier temporaire,
debchange
quittera sans modifier le fichier
changelog.
Remarquez que
les fichiers changelog sont supposés être codés en UTF-8.
Dans le cas contraire, des problèmes peuvent se produire.
Veuillez consulter la page de manuel de
iconv(1) pour trouver comment
convertir les fichiers
changelog codés autrement. Enfin, un
fichier
changelog ou
NEWS peut être créé à
partir de rien en utilisant l'option
--create décrite ci-dessous.
debchange peut également créer des entrées de changelog
permettant de fermer des bogues, en utilisant l'option
--closes. Le
BTS, ou Debian Bug Tracking System (système de suivi de bogues Debian,
https://bugs.debian.org/), est interrogé pour déterminer le titre du
bogue et le paquet dans lequel il apparaît. Ce comportement peut
être modifié en utilisant l'option
--noquery ou en
positionnant la variable de configuration
DEBCHANGE_QUERY_BTS à
no, comme décrit ci-dessus. Dans tous les cas, l'éditeur
(voir ci-dessus) est toujours appelé pour permettre une modification de
l'entrée, mais le fichier
changelog est créé, que des
modifications aient été faites ou non. Une entrée
supplémentaire peut être fournie en ligne de commande en plus de
l'entrée fermant le bogue.
Au plus une des options
--append,
--increment,
--edit,
--release, et
--newversion doit être utilisée
conformément à leurs descriptions ci-après. Si aucune option
n'est fournie,
debchange devra utiliser des heuristiques pour deviner
si le paquet a bien été distribué ou non, et se comporte comme
si
--increment avait été utilisée si le paquet a
été distribué, ou autrement comme si
--append avait
été utilisée.
Deux différents types d'heuristiques peuvent être utilisés,
contrôlés par l'option
--release-heuristic ou la variable de
configuration
DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC. L'heuristique par
défaut (
changelog) suppose que le paquet a été
distribué à moins que le journal des modifications ne contienne
UNRELEASED dans le champ de la distribution. Si cette heuristique est
activée, la distribution sera modifiée en
UNRELEASED dans les
nouvelles entrées du journal des modifications, et l'option
--mainttrailer décrite ci-dessous sera activée
automatiquement. Cela peut être utile si un paquet peut être
distribué par différents responsables, ou si vous ne voulez pas
garder les journaux d'envoi. L'autre heuristique (
log) détermine
si un paquet a été distribué en cherchant un journal
dupload(1) ou
dput(1) approprié. Un message d'alerte sera
affiché si le fichier du journal est détecté mais qu'aucun
envoi réussi n'y est enregistré. Cela peut arriver si l'envoi
précédent a été exécuté avec une version de
dupload inférieure à 2.1 ou s'il a échoué.
Si les options
--increment ou
--newversion sont utilisées, le
nom et l'adresse électronique pour la nouvelle version sont
déterminés de la façon suivante. Si la variable d'environnement
DEBFULLNAME est définie, sa valeur est utilisée comme nom
complet du responsable. Si la variable d'environnement
DEBEMAIL est
définie, elle est utilisée comme adresse électronique. Si cette
variable est de la forme « nom <adresse> », alors le
nom est pris dans cette variable si la variable d'environnement
DEBFULLNAME n'est pas définie. Si cette variable d'environnement
n'est pas définie, le même test est réalisé sur
EMAIL. Puis, si le nom complet n'est pas encore déterminé,
getpwuid(3) est utilisé pour déterminer le nom grâce au
fichier des mots de passe. En cas d'échec, l'entrée
précédente du fichier
changelog est utilisée. Pour
l'adresse électronique, si elle n'a pas été
déterminée avec
DEBEMAIL ou
EMAIL,
/etc/mailname est utilisé, puis il tente de la construire à
partir du nom d'utilisateur et du FQDN, sinon, l'adresse de l'entrée
précédente du fichier
changelog est utilisée. Pour
simplifier, il est préférable de définir les variables
d'environnement
DEBEMAIL et
DEBFULLNAME lorsque ce script est
utilisé.
Les journaux de modification qui enregistrent les modifications des
différents coresponsables d'un paquet sont gérés. Si une
entrée est ajoutée à celles de la version actuelle et que le
responsable est différent du responsable qui est mentionné comme
ayant créé les entrées précédentes, alors des lignes
seront ajoutées au journal pour indiquer le responsable ayant fait cette
modification. Pour le moment, seul un des différents styles
d'enregistrement de ces informations est géré, dans lequel le nom du
responsable ayant fait quelques modifications apparaît sur une ligne
avant les modifications, entre crochets. Cela peut-être activé ou
désactivé en utilisant l'option
--[
no]
multimaint ou la variable de configuration
DEBCHANGE_MULTIMAINT ; le comportement par défaut est de
l'activer. À noter : si une entrée a déjà
été marquée dans ce but, alors cette option sera ignorée
de façon silencieuse.
Si le nom du répertoire de l'arborescence des sources est sous la forme
paquet-
version,
debchange cherchera également
à le renommer si le numéro de version (amont) change. Cela peut
être empêché en utilisant l'option
--preserve en ligne
de commande ou avec un paramètre du fichier de configuration, comme
décrit ci-dessous.
Si
--force-bad-version ou
--allow-lower-version est utilisée,
debchange ne s'arrêtera pas si une nouvelle version est
inférieure à la version actuelle. C'est particulièrement utile
lors de la conception de rétroportages.
Vérification du nom du répertoire¶
Comme certains autres scripts du paquet
devscripts,
debchange
parcourt une arborescence de répertoires jusqu'à ce qu'il trouve un
fichier
debian/changelog. Pour éviter les problèmes
posés par les fichiers égarés, il examine le nom du
répertoire parent une fois le fichier
debian/changelog
trouvé, et vérifie que le nom du répertoire correspond au nom
du paquet. La méthode précise utilisée est contrôlée
par les deux variables du fichier de configuration
DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_LEVEL et
DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_REGEX, et les options en ligne de commande
associées
--check-dirname-level et
--check-dirname-regex.
DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_LEVEL peut prendre les valeurs suivantes :
- 0
- Ne jamais vérifier le nom du répertoire.
- 1
- Ne vérifier le nom du répertoire que s'il a fallu
changer de répertoire pour trouver le fichier
debian/changelog. C'est le comportement par défaut.
- 2
- Toujours vérifier le nom du répertoire.
Le nom du répertoire est vérifié en testant si le nom du
répertoire actuel (donné par
pwd(1)) correspond à
l'expression rationnelle donnée par la variable
DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_REGEX du fichier de configuration ou par
l'option
--check-dirname-regex regex. Il s'agit d'une expression
rationnelle Perl (voir
perlre(1)), qui sera ancrée à son
début et à sa fin. Si elle contient un «
/ », alors elle doit correspondre au chemin complet. Si elle
contient la chaîne «
PACKAGE », cette
chaîne sera remplacée par le nom du paquet source
déterminé par le fichier
changelog. La valeur par défaut
de cette expression rationnelle est «
PACKAGE(-.+)? », ce qui correspond aux répertoires
nommés
PACKAGE ou
PACKAGE-version.
Le journal des modifications par défaut à éditer est
debian/changelog ; cependant, cela peut être changé en
utilisant les options
--changelog ou
--news, ou la variable
d'environnement
CHANGELOG, comme décrit plus bas.
OPTIONS¶
- --append, -a
- Ajouter une nouvelle entrée au fichier
changelog à la fin des entrées de la version
actuelle.
- --increment, -i
- Incrémenter le numéro de version Debian ou, dans
le cas d'un paquet Debian natif, le numéro de version. Sur Ubuntu ou
Tanglu, cela modifiera aussi le suffixe buildX en ubuntu1 ou tanglu1.
Utiliser -R, --rebuild pour un incrément de
reconstruction sans modification. Cela crée une nouvelle section au
début du journal de modifications avec le bon en-tête et la
signature. De plus, dans le cas d'une nouvelle version d'un paquet natif
Debian, le nom du répertoire est modifié de manière à
refléter ce changement de version. Si
DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC est changelog (par défaut)
et que la version actuelle est UNRELEASED, cela ne modifiera que la
version du paragraphe actuel du journal de modifications. Sinon, cela
créera un nouveau paragraphe du journal de modifications avec la
nouvelle version.
- --newversion version, -v
version
- Indiquer explicitement le numéro de version (avec la
partie relative à la version Debian). Cette option se comporte comme
l'option --increment pour les autres aspects. Le nom du
répertoire sera également modifié si le numéro de
version amont a changé. Si DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC est
changelog (par défaut) et que la version actuelle est
UNRELEASED, cela ne modifiera que la version du paragraphe actuel
du journal de modifications. Sinon, cela créera un nouveau paragraphe
du journal de modifications avec la nouvelle version.
- --edit, -e
- Éditer le journal des modifications dans un
éditeur.
- --release, -r
- Finaliser le fichier changelog pour un envoi. Cela
met à jour l'horodatage du fichier changelog. Si la
distribution vaut UNRELEASED, elle prend la valeur de l'entrée
précédente du fichier (ou de la distribution indiquée par
l'option --distribution). S'il n'y a pas d'entrée
précédente, et qu'aucune distribution n'a été
indiquée explicitement, la distribution sera unstable.
- --force-save-on-release
- Quand l'option --release est utilisée, un
éditeur est ouvert pour permettre de vérifier le journal des
modifications. L'utilisateur doit enregistrer le journal de modifications
pour accepter les modifications du fichier, sinon l'original sera
conservé (option par défaut).
- --no-force-save-on-release
- Inverse de --force-save-on-release. Remarquez qu'une
fausse entrée de journal peut être fournie pour obtenir le
même résultat - par exemple avec debchange --release
"". L'entrée ne sera pas ajoutée au journal des
modifications, mais sa présence évite l'ouverture de
l'éditeur.
- --create
- Cela créera un nouveau fichier debian/changelog
(ou debian/NEWS si l'option --news est utilisée). Vous
devez être dans le répertoire de plus haut niveau pour
l'utiliser ; aucune vérification sur le nom du répertoire
ne sera faite. Le nom du paquet et sa version peuvent être
indiqués en utilisant les options --package et
--newversion, déterminés grâce au nom du
répertoire en utilisant l'option --fromdirname ou entrés
manuellement dans le fichier changelog créé. Le nom du
responsable est déterminé grâce aux variables
d'environnement si cela est possible, et la distribution est indiquée
soit en utilisant l'option --distribution soit dans le fichier
changelog créé.
- --empty
- Quand elle est utilisée avec l'option --create,
elle permet de supprimer l'ajout automatique d'une entrée
« initial release » (de telle sorte que le
prochain appel à debchange ajoutera la première
entrée). Remarquez que dpkg-parsechangelog produira des
avertissements du fait de l'absence de description de modifications.
- --package paquet
- Indiquer le nom du paquet qui devra être utilisé
dans le nouveau journal des modifications ; doit être
utilisé seulement en conjonction avec les options --create,
--increment, et --newversion.
- --nmu, -n
- Incrémenter le numéro de version Debian pour un
envoi d'un non-responsable soit en ajoutant «
.1 » à une version non-NMU (à moins qu'il
s'agisse d'un paquet Debian natif, auquel cas «
+nmu1 » est ajouté) soit en incrémentant un
numéro de NMU. Cela se produit automatiquement si l'auteur du paquet
n'est pas dans les champs Maintainer ou Uploaders de
debian/control, à moins que DEBCHANGE_AUTO_NMU soit
définie à no ou que l'option --no-auto-nmu soit
utilisée.
- --bin-nmu
- Incrémenter le numéro de version Debian pour un
envoi binaire d'un non-responsable soit en ajoutant «
+b1 » à une version non-binNMU soit en
incrémentant un numéro de binNMU, et ajouter un commentaire
« binNMU » dans le changelog.
- --qa, -q
- Incrémenter le numéro de publication de Debian
pour un envoi par l'équipe QA de Debian, et ajouter un commentaire
« QA upload » dans le changelog.
- --rebuild, -R
- Incrémente le numéro de version Debian pour une
reconstruction sans modification en ajoutant
« build1 » ou en incrémentant un numéro de
reconstruction.
- --security, -s
- Incrémenter le numéro de publication de Debian
pour un envoi par l'équipe Sécurité de Debian, et ajouter
un commentaire « Security Team upload » dans
le changelog.
- --team
- Incrémenter le numéro de publication de Debian
pour un envoi par l'équipe, et ajouter un commentaire «
Team upload » dans le changelog.
- --upstream, -U
- Ne pas ajouter nom-de-distribution1 à la
version d'une distribution dérivée. Incrémenter le
numéro de publication de Debian.
- --bpo
- Incrémenter le numéro de publication de Debian
pour un envoi d'un rétroportage pour Wheezy, et ajouter un
commentaire pour l'envoi du rétroportage dans le changelog.
- --local, -lsuffixe
- Ajouter un suffixe au numéro de version Debian
pour une construction locale.
- --force-bad-version, -b
- Forcer un numéro de version à être moins
élevé que le numéro de version actuel (comme c'est le cas
par exemple dans le cas d'un rétroportage).
- --allow-lower-version modèle
- Permettre à un numéro de version d'être
inférieur à la version en cours si la nouvelle version satisfait
le modèle indiqué.
- --force-distribution
- Forcer l'utilisation de la distribution indiquée,
même si elle ne correspond à aucune distribution connue (par
exemple pour une distribution non officielle).
- --auto-nmu
- Essayer de déterminer automatiquement si une
modification dans le journal des modifications correspond à une NMU
(mise à jour indépendante ou « Non Maintainer
Upload »). Il s'agit du comportement par défaut.
- --no-auto-nmu
- Désactiver la détection automatique des NMU.
C'est équivalent à configurer DEBCHANGE_AUTO_NMU avec la
valeur no.
- --fromdirname, -d
- Déterminer le numéro de version amont à
partir du nom du répertoire, qui devra être de la forme
paquet- version. Si le numéro de version amont a
augmenté depuis l'entrée la plus récente du fichier
changelog, la nouvelle entrée sera ajoutée avec pour
numéro de version version-1 (ou version dans le
cas d'un paquet Debian natif), avec le même temps absolu
(« epoch ») que le paquet précédent. Si le
numéro de version amont est le même, cette option se comporte de
la même façon que -i.
- --closes nnnnn[,nnnnn ...]
- Ajouter des entrées au fichier changelog pour
fermer les bogues indiqués. Un éditeur est également
lancé après avoir ajouté ces entrées. Il produira des
avertissements si le BTS ne peut pas être contacté (et que
l'option --noquery n'a pas été utilisée) ou s'il y a
un problème avec un rapport de bogue.
- --[no]query
- Indiquer si le BTS doit être interrogé lorsqu'une
fermeture de bogue est produite.
- --preserve, -p
- Conserver le nom du répertoire de l'architecture
source si le numéro de version amont (ou le numéro de version
d'un paquet Debian natif) change. Veuillez également consulter la
section sur les variables de configuration ci-dessous.
- --no-preserve, --nopreserve
- Ne pas conserver le nom du répertoire de
l'arborescence des sources (comportement par défaut).
- --vendor éditeur
- Écraser l'identifiant de distributeur dont la valeur
par défaut est renvoyée par dpkg-vendor. Ce nom est
utilisé pour les heuristiques appliquées aux nouvelles versions
de paquet et aux vérifications de distribution cible.
- --distribution dist, -D
dist
- Utiliser la distribution indiquée dans la nouvelle
entrée du fichier changelog au lieu d'utiliser la distribution de la
dernière entrée ou de l'entrée en cours
d'édition.
- --urgency urgence, -u
urgence
- Utiliser le niveau d'urgence indiqué dans la nouvelle
entrée du fichier changelog, s'il y en a une, au lieu du
niveau d'urgence moyen (« medium ») par
défaut ou de la valeur actuelle pour les entrées
existantes.
- --changelog fichier, -c
fichier
- Éditer le journal des modifications fichier au
lieu de debian/changelog. Cette option remplace la valeur
définie par la variable d'environnement CHANGELOG. De plus,
aucune traversée ou contrôle de répertoire ne sera fait
quand cette option est utilisée.
- --news [newsfile]
- Éditer newsfile (debian/NEWS par
défaut) au lieu du journal des modifications. Une recherche sur le
répertoire sera faite. Le journal des modifications sera analysé
pour déterminer la version actuelle du paquet.
- --[no]multimaint
- Préciser s'il faut indiquer que les différents
points du journal des modifications sont l'œuvre de différents
responsables. L'option par défaut est --multimaint. Veuillez
consulter la discussion ci-dessus ainsi que les explications ci-dessous
à propos de la variable DEBCHANGE_MULTIMAINT du fichier de
configuration.
- --[no]multimaint-merge
- Préciser si toutes les modifications
réalisées par le même auteur doivent être
fusionnées dans la même section du journal des modifications.
L'option par défaut est --nomultimaint-merge. Veuillez
consulter la discussion ci-dessus ainsi que les explications ci-dessous
à propos de la variable DEBCHANGE_MULTIMAINT_MERGE du fichier
de configuration.
- --maintmaint, -m
- Ne pas modifier les informations sur le responsable
listées précédemment dans le journal des modifications.
C'est particulièrement utile pour les parrains qui souhaitent ajouter
un message automatiquement sans perturber les informations du journal des
modifications. Remarquez qu'il peut y avoir des interactions
intéressantes quand le mode multiresponsable est utilisé :
vous voudrez probablement vérifier le journal des modifications
manuellement avant d'envoyer le paquet à l'archive dans ce cas.
- --controlmaint, -M
- Utiliser les données du champ Maintainer du
fichier debian/control plutôt que les variables
d'environnements habituelles ( DEBFULLNAME, DEBEMAIL, etc.).
Cette option peut servir à rétablir les données du
responsable principal dans la dernière ligne de l'entrée du
journal de modifications après un problème d'édition (par
exemple quand on voulait utiliser l'option -m et qu'on a
oublié) ou lors de la publication d'un paquet au nom du responsable
principal (par exemple l'équipe).
- --[no]mainttrailer, -t
- Si l'option mainttrailer est activée, elle
évitera la modification de la ligne de fin des entrées du
journal des modifications (c'est-à-dire les détails sur le
responsable et l'horodatage), à moins qu'une option qui
nécessite la modification de cette ligne de fin soit utilisée
(par exemple, --create, --release, -i, --qa,
etc.). Cette option diffère de --maintmaint puisque le mode
multiresponsable sera utilisé s'il se justifie, à l'exception de
l'édition de la ligne de fin. Consultez aussi l'option du fichier de
configuration DEBCHANGE_MAINTTRAILER ci-dessous.
- --check-dirname-level N
- Veuillez consulter la section ci-dessus
« Vérification du nom du
répertoire » pour une explication de cette
option.
- --check-dirname-regex regex
- Veuillez consulter la section ci-dessus
« Vérification du nom du
répertoire » pour une explication de cette
option.
- --no-conf, --noconf
- Ne lire aucun fichier de configuration. L'option ne peut
être utilisée qu'en première position de la ligne de
commande.
- --release-heuristic log|changelog
- Contrôler comment debchange détermine si
le paquet a été distribué, pour décider s'il faut
créer une nouvelle entrée ou rajouter dans une entrée
existante du journal des modifications.
- --help, -h
- Afficher un message d'aide et quitter avec
succès.
- --version
- Afficher la version et le copyright, puis quitter avec
succès.
VARIABLES DE CONFIGURATION¶
Les deux fichiers de configuration
/etc/devscripts.conf et
~/.devscripts sont évalués dans cet ordre pour régler
les variables de configuration. Des options de ligne de commande peuvent
être utilisées pour écraser les paramètres des fichiers de
configuration. Les variables d'environnement sont ignorées à cette
fin. Les variables actuellement identifiées sont :
- DEBCHANGE_PRESERVE
- Lui attribuer la valeur yes équivaut à
utiliser l'option --preserve.
- DEBCHANGE_QUERY_BTS
- Lui attribuer la valeur no équivaut à
utiliser l'option --noquery.
- DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_LEVEL,
DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_REGEX
- Veuillez consulter la section
« Vérification du nom du répertoire »
ci-dessus pour une explication de ces variables. Remarquez que ce sont des
variables de configuration pour tous les outils du paquet
devscripts ; elles impacteront tous les scripts qui les
utilisent, comme indiqué dans leurs pages de manuel respectives et
dans devscripts.conf(5).
- DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC
- Contrôle comment debchange détermine si le
paquet a été distribué, pour décider s'il faut
créer une nouvelle entrée ou rajouter dans une entrée
existante du journal des modifications. Peut être soit log
soit changelog.
- DEBCHANGE_MULTIMAINT
- Si elle est définie à no, debchange
n'introduira pas de distinction multiresponsable lorsqu'un responsable
différent ajoutera une entrée à un journal des
modifications existant. Regardez la discussion ci-dessus. La valeur par
défaut est yes.
- DEBCHANGE_MULTIMAINT_MERGE
- Si elle est définie à yes, lors de l'ajout
de modifications en mode multiresponsable, debchange vérifiera
si des modifications précédentes ont été
réalisées par le responsable actuel et ajoutera les
modifications au bloc existant plutôt que de créer un nouveau
bloc. La valeur par défaut est no.
- DEBCHANGE_MAINTTRAILER
- Lui attribuer la valeur no équivaut à
utiliser l'option --nomainttrailer.
- DEBCHANGE_TZ
- Utiliser ce fuseau horaire pour les entrées de journal
des modifications. Par défaut, le fuseau horaire de l'utilisateur sur
le système est utilisé, comme avec « date
-R » avec prise en compte de la variable d'environnement
TZ.
- DEBCHANGE_LOWER_VERSION_PATTERN
- Lui attribuer une valeur équivaut à utiliser
cette valeur avec l'option --allow-lower-version sur la ligne de
commande.
- DEBCHANGE_AUTO_NMU
- Si elle est définie à no alors
debchanges n'essaiera pas de déterminer automatiquement si la
modification en cours représente une NMU. La valeur par défaut
est yes. Consultez la discussion sur l'option --nmu
ci-dessus.
- DEBCHANGE_FORCE_SAVE_ON_RELEASE
- Lui attribuer la valeur no équivaut à
utiliser l'option --no-force-save-on-release.
- DEBCHANGE_VENDOR
- Utiliser cet éditeur à la place de celui par
défaut (sortie de dpkg-vendor). Consultez --vendor pour
plus de précisions.
ENVIRONNEMENT¶
- DEBEMAIL, EMAIL, DEBFULLNAME,
NAME
- Reportez-vous à la description précédente de
l'utilisation de ces variables d'environnement
- CHANGELOG
- Cette variable indique le journal des modifications à
éditer en remplacement de debian/changelog. Aucune
traversée ou contrôle de répertoire ne sera fait si cette
variable est utilisée. Cette variable est remplacée par l'option
de la ligne de commande --changelog.
- VISUAL, EDITOR
- Ces variables d'environnement déterminent (dans cet
ordre) quel sera l'éditeur invoqué par
sensible-editor.
VOIR AUSSI¶
debc(1),
debclean(1),
dput(1),
dupload(1),
devscripts.conf(5)
AUTEUR¶
L'auteur initial est Christoph Lameter <clameter@debian.org>. Beaucoup de
changements substantiels et d'améliorations ont été
apportés par Julian Gilbey <jdg@debian.org>.
TRADUCTION¶
Ce document est une traduction, maintenue à l'aide de l'outil po4a <
https://po4a.alioth.debian.org/> par l'équipe de traduction
francophone du projet Debian.
Nicolas François, Guillaume Delacour, Cyril Brulebois, Thomas Huriaux et
David Prévot ont réalisé cette traduction.
L'équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation
française de qualité. Veuillez signaler toute erreur de traduction
en écrivant à <
debian-l10n-french@lists.debian.org> ou
par un rapport de bogue sur le paquet devscripts.
La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable
en ajoutant l'option «
-L C » à la
commande
man.