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CLOCK_GETRES(2) | Manuel du programmeur Linux | CLOCK_GETRES(2) |
NOM¶
clock_getres, clock_gettime, clock_settime - Fonctions d'horloge et de tempsSYNOPSIS¶
#include <time.h>Exigences de macros de test de fonctionnalités pour la glibc (consultez feature_test_macros(7)) :
_POSIX_C_SOURCE >= 199309L
DESCRIPTION¶
La fonction clock_getres() cherche la résolution (précision) de l'horloge clk_id spécifiée et si res est non NULL, elle l'enregistre dans la structure timespec pointée par res. La résolution des horloges dépend de l'implémentation et ne peut pas être configurée par un processus particulier. Si la valeur du temps pointé par l'argument tp de clock_settime() n'est pas un multiple de res, cette valeur est tronquée à un multiple de res. Les fonctions clock_gettime() et clock_settime() récupèrent et configurent le temps de l'horloge clk_id spécifiée. Les arguments res et tp sont des structures timespec définies dans <time.h> :struct timespec { time_t tv_sec; /* secondes */ long tv_nsec; /* nanosecondes */ };
L'argument clk_id est l'identifiant d'une horloge particulière sur laquelle agir. Une horloge peut être globale au système, et par conséquent visible de tous les processus, ou propre à un processus, si elle mesure le temps uniquement pour celui-ci. Toutes les implémentations supportent l'horloge temps réel globale, laquelle est identifiée par CLOCK_REALTIME. Son temps représente le nombre de secondes et nanosecondes écoulées depuis l'époque UNIX (1er janvier 1970 à 00:00:00 UTC). Lorsque son temps est modifié, les horloges mesurant un intervalle de temps ne sont pas affectées alors que celles indiquant une date (heure) absolue le sont. Plusieurs horloges peuvent être implémentées. L'interprétation des valeurs de temps correspondantes et l'effet sur les temporisateurs ne sont pas spécifiés. Les versions suffisamment récentes de la glibc et du noyau Linux gèrent les horloges suivantes :
- CLOCK_REALTIME
- Horloge système qui mesure le temps réel (c'est-à-dire comme une pendule). Modifier cette horloge nécessite des privilèges adéquats. Cette horloge est concernée par les sauts discontinus de l'heure système (c'est-à-dire si l'administrateur modifie l'heure lui-même), et par les ajustements incrémentaux effectués par adjtime(3) et NTP.
- CLOCK_MONOTONIC
- Horloge non configurable qui représente un temps monotone depuis une date de début arbitraire. Cette horloge n'est pas concernée par les sauts discontinus de l'heure système (c'est-à-dire si l'administrateur modifie l'heure lui-même), mais est affectée par les ajustements incrémentaux effectués par adjtime(3) et NTP.
- CLOCK_MONOTONIC_RAW (depuis Linux 2.6.28 ; spécifique à Linux)
- Similaire à CLOCK_MONOTONIC, mais fournit un accès direct à un temps matériel qui n'est pas sujet ni aux ajustements NTP ni aux ajustements incrémentaux effectués par adjtime(3).
- CLOCK_PROCESS_CPUTIME_ID
- Horloge CPU haute résolution pour processus.
- CLOCK_THREAD_CPUTIME_ID
- Horloge CPU spécifique aux threads.
VALEUR RENVOYÉE¶
clock_gettime(), clock_settime() et clock_getres() renvoient 0 si elles réussissent ou -1 si elles échouent, auquel cas errno contient le code d'erreur.ERREURS¶
- EFAULT
- tp pointe en dehors de l'espace d'adressage accessible.
- EINVAL
- L'horloge clk_id spécifiée n'est pas supportée sur ce système.
- EPERM
- clock_settime() n'a pas l'autorisation de configurer l'horloge spécifiée.
CONFORMITɶ
SUSv2, POSIX.1-2001.DISPONIBILITɶ
Sur les systèmes conformes à la spécification POSIX sur lesquels ces fonctions sont disponibles, la constante symbolique _POSIX_TIMERS est définie dans <unistd.h> comme étant une valeur supérieure à 0. Les constantes symboliques _POSIX_MONOTONIC_CLOCK, _POSIX_CPUTIME, _POSIX_THREAD_CPUTIME indiquent que CLOCK_MONOTONIC, CLOCK_PROCESS_CPUTIME_ID, CLOCK_THREAD_CPUTIME_ID sont disponibles. (Consultez aussi sysconf(3).)NOTES¶
Note pour les systèmes multiprocesseur (SMP)¶
Les horloges CLOCK_PROCESS_CPUTIME_ID et CLOCK_THREAD_CPUTIME_ID sont réalisées sur bien des plate-formes en utilisant les temporisateurs des CPU (TSC sur i386, AR.ITC sur Itanium). Les registres peuvent être différents entre CPU avec pour conséquence des résultats bidons pour ces horloges si un processus a été transféré sur une autre CPU. Si les CPU d'un système multiprocesseur ont différentes sources d'horloges, il n'y a aucun moyen de maintenir une corrélation entre les registres temporisateur puisque chaque CPU tournera à une fréquence légèrement différente. Si c'est le cas, clock_getcpuclockid(0) renverra ENOENT pour signifier cette condition. Les deux horloges seront donc utiles si on peut être certain que le processus reste sur un CPU en particulier. Les processeurs d'un système multiprocesseur ne démarrent pas exactement au même moment, ainsi les registres temporisateurs sont lancés avec un décalage. Certaines architectures incluent un code pour tenter de limiter ce décalage au démarrage. Toutefois, ce code ne garantit pas l'accord précis des décalages. La glibc ne contient rien pour gérer ces décalages (à la différence du noyau Linux). Typiquement, ces décalages sont petits et ainsi, leurs effets peuvent être négligeable dans la plupart des cas.BOGUES¶
Selon POSIX.1-2001, un processus avec des « privilèges adéquats » peut changer les horloges CLOCK_PROCESS_CPUTIME_ID et CLOCK_THREAD_CPUTIME_ID avec clock_settime(). Sous Linux, ces horloges ne peuvent pas être modifiées (c'est-à-dire qu'aucun processus n'a de « privilèges adéquats »).VOIR AUSSI¶
date(1), gettimeofday(2), settimeofday(2), time(2), adjtime(3), clock_getcpuclockid(3), ctime(3), ftime(3), pthread_getcpuclockid(3), sysconf(3), time(7)COLOPHON¶
Cette page fait partie de la publication 3.44 du projet man-pages Linux. Une description du projet et des instructions pour signaler des anomalies peuvent être trouvées à l'adresse <http://www.kernel.org/doc/man-pages/>.TRADUCTION¶
Depuis 2010, cette traduction est maintenue à l'aide de l'outil po4a <http://po4a.alioth.debian.org/> par l'équipe de traduction francophone au sein du projet perkamon <http://perkamon.alioth.debian.org/>. Alain Portal <http://manpagesfr.free.fr/> (2004-2006). Florentin Duneau et l'équipe francophone de traduction de Debian (2006-2009). Veuillez signaler toute erreur de traduction en écrivant à <debian-l10n-french@lists.debian.org> ou par un rapport de bogue sur le paquet manpages-fr. Vous pouvez toujours avoir accès à la version anglaise de ce document en utilisant la commande « man -L C <section> <page_de_man> ».7 novembre 2012 |