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.TH BOOTPARAM 7 "1er août 2013" Linux "Manuel du programmeur Linux"
.SH NOM
bootparam \- Introduction aux paramètres de démarrage du noyau Linux
.SH DESCRIPTION
Le noyau Linux accepte un certain nombre d'options en ligne de commandes,
également appelées paramètres de démarrage, au moment où il est chargé. En
général, c'est principalement utilisé pour fournir au noyau des informations
sur les paramètres matériels, qu'il serait incapable de déterminer seul, ou
pour éviter/remplacer les valeurs qu'il détecterait normalement.
Quand le noyau est démarré directement par le BIOS (par exemple, depuis une
disquette sur laquelle le noyau a été copié en utilisant «\ cp zImage
/dev/fd0\ »), il n'est pas possible de préciser des paramètres. Aussi, afin
de tirer parti de ces possibilités, vous devez utiliser un chargeur capable
de transmettre les options, comme GRUB.
.\" The LILO program (LInux LOader) written by Werner Almesberger is the
.\" most commonly used.
.\" It has the ability to boot various kernels, and
.\" stores the configuration information in a plain text file.
.\" (See
.\" .BR lilo (8)
.\" and
.\" .BR lilo.conf (5).)
.\" LILO can boot DOS, OS/2, Linux, FreeBSD, UnixWare, etc., and is quite flexible.
.\"
.\" The other commonly used Linux loader is 'LoadLin', which is a DOS
.\" program that has the capability to launch a Linux kernel from the DOS
.\" prompt (with boot-args) assuming that certain resources are available.
.\" This is good for people that want to launch Linux from DOS.
.\"
.\" It is also very useful if you have certain hardware which relies on
.\" the supplied DOS driver to put the hardware into a known state.
.\" A common example is 'SoundBlaster Compatible' sound cards that require
.\" the DOS driver to twiddle a few mystical registers to put the card
.\" into a SB compatible mode.
.\" Booting DOS with the supplied driver, and
.\" then loading Linux from the DOS prompt with loadlin avoids the reset
.\" of the card that happens if one rebooted instead.
.SS "Liste des paramètres"
La ligne de commande du noyau est une liste de chaînes de caractères (les
paramètres) séparées par des espaces. La plupart des paramètres de démarrage
ont la forme suivante\ :
.in +4n
.nf
nom[=valeur_1][,valeur_2]...[,valeur_10]
.fi
.in
.LP
où «\ nom\ » est un mot clé unique utilisé pour identifier la partie du
noyau à laquelle les valeurs éventuelles sont associées. La limite de 10
valeurs est effective, le code actuel ne gérant que 10\ paramètres par mot
clé, séparés par des virgules. (Néanmoins, vous pouvez réutiliser le même
mot clé avec 10\ paramètres supplémentaires dans certaines situations
complexes inhabituelles, en espérant que la fonction d'initialisation les
gérera.)
La plupart du traitement est codé dans le fichier source du noyau
\fIinit/main.c\fP. Tout d'abord, le noyau vérifie si le paramètre est l'un des
mots clé «\ root\ », «\ nfsroot\ », «\ nfsaddrs\ », «\ ro\ », «\ rw\ » , «\ debug\ » ou «\ init\ ». La signification de ces options est décrite
ci\-dessous.
Ensuite, il parcourt une liste de fonctions d'initialisation (contenue dans
la table bootsetups) pour vérifier si la chaîne du paramètre spécifiée (par
exemple «\ toto\ ») est associée à une fonction d'initialisation («\ toto_setup()\ ») pour un périphérique particulier ou une partie du noyau. Si
la la ligne toto=3,4,5,6 est fournie, le noyau cherchera alors dans la table
bootsetups si «\ toto\ » est enregistré. S'il l'est, le noyau appellera la
fonction associée à «\ toto\ » (toto_setup()) en lui passant les
paramètres\ 3, 4, 5 et 6 donnés sur la ligne de commande.
Tout ce qui est de la forme «\ toto=titi\ » et qui ne concerne pas une des
fonctions d'initialisation décrites ci\-dessus est interprété comme une
variable d'environnement à définir. Un exemple (inutile\ ?) serait
l'utilisation de «\ TERM=vt100\ » comme paramètre de démarrage.
Les paramètres restants, qui n'ont pas été interceptés par le noyau et qui
ne sont pas interprétés comme des variables d'environnement, seront passés
au processus numéro un, habituellement le programme \fBinit\fP(1). Le paramètre
le plus courant dans ce cas est le mot «\ single\ » qui indique à \fBinit\fP(1)
de démarrer en mode mono\-utilisateur, sans lancer tous les démons
habituels. Regardez la page de manuel de la version d'\fBinit\fP(1) installé
sur votre système pour connaître les paramètres acceptés.
.SS "Paramètres généraux non spécifiques à un périphérique"
.TP
\&\fB'init=...'\fP
Définit la commande initiale à faire exécuter par le noyau. Si ce paramètre
n'est pas fourni ou est introuvable, le noyau essaiera successivement
\fI/sbin/init\fP, \fI/etc/init\fP, \fI/bin/init\fP, \fI/bin/sh\fP et paniquera si tout
cela échoue.
.TP
\&\fB'nfsaddrs=...'\fP
Définit l'adresse de démarrage par nfs. Cette adresse est utilisée en cas de
démarrage par le réseau.
.TP
\&\fB'nfsroot=...'\fP
Définit le nom nfs de la racine. Si cette chaîne ne commence ni par «\ /\ »,
ni par «\ ,\ », ni par un chiffre, elle est alors préfixée automatiquement
par «\ /tftpboot/\ ». C'est utilisé en cas de démarrage par le réseau.
.TP
\&\fB'no387'\fP
(Uniquement si la constante \fBCONFIG_BUGi386\fP est définie.) Certaines puces
de coprocesseur i387 ont des bogues qui apparaissent en mode protégé 32\ bits. Par exemple, les premières puces ULSI\-387 bloquent le système durant
l'exécution des opérations en virgule flottante. Si le paramètre «\ no387\ »
est indiqué, Linux ignore le coprocesseur arithmétique même s'il en détecte
un. Bien sûr, le noyau doit être compilé avec la gestion de l'émulation
mathématique.
.TP
\&\fB'no\-hlt'\fP
(Uniquement lorsque la constante \fBCONFIG_BUGi386\fP est définie.) Certaines
anciennes puces i486DX\-100 ont un problème avec l'instruction «\ hlt\ », car
elles ne peuvent pas reprendre fiablement le cours des opérations après
l'utilisation de «\ hlt\ ». L'option «\ no\-hlt\ » indique à Linux d'utiliser
une boucle infinie quand il n'y a rien à faire et de ne pas arrêter le
processeur. Cela permet d'utiliser Linux avec ces puces cassées.
.TP
\&\fB'root=...'\fP
Ce paramètre indique au noyau quel périphérique doit être utilisé comme
système de fichiers racine pendant le démarrage. La configuration par défaut
est déterminée lors de la compilation du noyau, et est généralement
identique à la racine du système de fichiers utilisé lors de la
compilation. Pour remplacer cette valeur et sélectionner par exemple le
second lecteur de disquette, on utilisera «\ root=/dev/fd1\ ».
Le périphérique racine peut être spécifié de manière symbolique ou
numérique. Une spécification symbolique est de la forme \fI/dev/XXYN\fP, où XX
désigne un type de périphérique («\ hd\ » pour un disque dur compatible
ST\-506, avec Y dans «\ a\-d\ »\ ; «\ sd\ » pour un disque compatible SCSI,
avec Y dans «\ a\-e\ »\ ; «\ ad\ » pour un disque Atari ACSI, avec Y dans «\ a\-e\ »\ ; «\ ez\ » pour un disque amovible Syquest EZ135 sur le port
parallèle, avec Y valant «\ a\ »\ ; «\ xd\ » pour un disque compatible XT, Y
étant «\ a\ » ou «\ b\ »\ ; «\ fd\ » pour un lecteur de disquette, Y étant
le numéro \(em fd0 serait le disque «\ A:\ » sous DOS, et fd1 serait le «\ B:\ »), Y la lettre ou le numéro du lecteur, et N le numéro (en décimal) de
la partition sur ce périphérique (absent pour les disquettes). Les noyaux
récents autorisent de nombreux autres types de périphériques, principalement
pour les CD\-ROM\ : nfs, ram, scd, mcd, cdu535, aztcd, cm206cd, gscd, sbpcd,
sonycd, bpcd. (Le type nfs indique un démarrage par le réseau, et ram se
rapporte à un disque virtuel en mémoire.)
Cela n'a rien à voir avec la désignation des périphériques dans le système
de fichiers, le préfixe «\ /dev/\ » est purement conventionnel.
La spécification numérique, plus compliquée et moins portable, du
périphérique racine en utilisant les numéros majeur et mineur est également
acceptée. (Par exemple, \fI/dev/sda3\fP a pour nombres majeur et mineur
respectivement 8 et 3, et peut donc être mentionné ainsi\ : «\ root=0x803\ ».)
.TP
\&\fB'rootfstype=...'\fP
L'option «\ rootfstype\ » demande au noyau de monter le système de fichiers
racine comme s'il était du type spécifié. Cela peut\-être utile, par exemple,
pour monter un système de fichiers ext3 en tant qu'ext2 et pouvoir alors
supprimer le journal dans le système de fichiers racine, c'est\-à\-dire de
repasser ce système de fichiers d'ext3 en ext2 sans avoir besoin de
redémarrer à partir d'une autre source.
.TP
\&\fB'ro'\fP et \fB'rw'\fP
L'option «\ ro\ » demande au noyau de monter le système de fichiers racine
en lecture seule, pour que les programmes de vérification de la cohérence du
système de fichiers puissent travailler sur un système au repos. Aucun
processus ne peut écrire sur le système de fichiers en question jusqu'à ce
qu'il soit remonté en lecture/écriture, par exemple avec la commande «\ mount \-w \-n \-o remount /\ ». (Consultez \fBmount\fP(8).)
L'option «\ rw\ » indique au noyau de monter le système de fichiers racine
en lecture/écriture. C'est l'option par défaut.
.TP
\&\fB'resume=...'\fP
Cela indique au noyau l’emplacement des données stockées sur disque à
utiliser pour revenir d’hibernation. C’est en général le même que la
partition ou le fichier d’échange. Exemple\ :
.in +4n
.nf
resume=/dev/hda2
.fi
.in
.TP
\&\fB'reserve=...'\fP
Ce paramètre permet de protéger une zone de ports d'entrée\-sortie de
l'autodétection. La forme de l'option est\ :
.in +4n
.nf
\fBreserve=\fP\fIbase_IO,longueur[,base_IO,longueur]...\fP
.fi
.in
.sp
Pour certaines machines, il peut être nécessaire d'empêcher les pilotes de
rechercher des périphériques dans des régions spécifiques. En effet,
certains matériels peuvent mal réagir à l'autodétection, ou seraient mal
reconnus.
L'option reserve indique une zone de ports d'entrée\-sortie qu'il ne faut pas
examiner. Un pilote de périphérique n'utilisera pas une région réservée, à
moins qu'une autre option le lui indique explicitement.
Par exemple, la ligne de commande
.in +4n
.nf
reserve=0x300,32 blah=0x300
.fi
.in
.IP
empêche tous les pilotes, sauf «\ blah\ », d'examiner 0x300\-0x31F.
.TP
\&\fB'mem=...'\fP
L'appel BIOS, défini dans les spécifications du PC, qui indique la quantité
de mémoire installée, n'est prévu que pour la détection de 64\ Mo au
plus. Linux utilise cet appel BIOS pendant le démarrage pour obtenir la
quantité de mémoire installée. Si vous avez plus de 64\ Mo, vous devez
utiliser ce paramètre de démarrage pour indiquer au noyau la valeur
exacte. Cette valeur est fournie en décimal ou en hexadécimal (préfixe 0x),
et les suffixes «\ k\ » (multiplié par 1024) ou «\ M\ » (multiplié par 1\ 048\ 576) peuvent être utilisés. Voici un extrait d'une note de Linus sur
l'utilisation du paramètre «\ mem=\ »\ :
.in +0.5i
Le noyau acceptera n'importe quelle valeur fournie pour le paramètre «\ mem=xx\ » et s'il s'avère que vous lui avez menti, il plantera horriblement
tôt ou tard. Ce paramètre indique la plus haute adresse mémoire accessible,
ainsi «\ mem=0x1000000\ » signifie que vous avez 16\ Mo de RAM, par
exemple. Pour une machine avec 96\ Mo cela serait «\ mem=0x6000000\ ».
\fBNOTE\fP\ : certaines machines peuvent utiliser une extrémité de la mémoire
pour cacher le BIOS ou n'importe quoi d'autre, aussi vous ne pourrez pas
adresser les 96\ Mo en entier. L'inverse est aussi vrai, certaines cartes
mères vont projeter la mémoire physique recouverte par le BIOS juste
au\-dessus de la mémoire accessible, auquel cas vous auriez accès à 96\ Mo\ +\ 384\ ko par exemple. Si vous faites croire à Linux qu'il dispose de plus
de mémoire que ce qu'il a en réalité, de mauvaises choses vont se produire\ : peut\-être pas tout de suite, mais plus tard à coup sûr.
.in
Vous pouvez aussi utiliser l'argument «\ mem=nopentium\ » au boot pour
désactiver les tables de pages de 4\ Mo sur les noyaux configurés pour les
systèmes IA32 avec un processeur pentium ou plus récent.
.TP
\&\fB'panic=N'\fP
Par défaut, le noyau ne redémarrera pas automatiquement après un cas de
panique, mais cette option permet de faire redémarrer le noyau après
N\ secondes (si N est supérieur à zéro). Ce délai peut également être
configuré avec\ :
.in +4n
.nf
echo N > /proc/sys/kernel/panic
.fi
.in
.TP
\&\fB'reboot=[warm|cold][,[bios|hard]]'\fP
(Uniquement si la constante \fBCONFIG_BUGi386\fP est définie.) Depuis le
noyau\ 2.0.22, les redémarrages sont par défaut faits à froid. Certains ont
demandé la restauration de l'ancienne valeur par défaut «\ reboot=warm\ ». (Un redémarrage à froid peut être nécessaire pour réinitialiser certains
périphériques, mais risque de détruire des données présentes dans le cache
des disques. Un redémarrage à chaud peut être plus rapide.) Par défaut, le
redémarrage est effectué matériellement, en demandant au contrôleur de
clavier de baisser le niveau de la ligne reset. Il existe toutefois des
cartes mères où cela ne fonctionne pas. L'option «\ reboot=bios\ » permet
alors de redémarrer de manière logicielle, en appelant le BIOS.
.TP
\&\fB'nosmp'\fP et \fB'maxcpus=N'\fP
(Seulement si la constante __SMP__ est définie.) L'option «\ nosmp\ » ou «\ maxcpus=0\ » en ligne de commande empêche entièrement l'activation du mode
SMP. Une option «\ maxcpus=N\ » limite le nombre maximal de processeurs
activés en mode SMP.
.SS "Paramètres de démarrage pour les développeurs du noyau"
.TP
\&\fB'debug'\fP
Les messages du noyau sont manipulés par le démon de journalisation klogd,
pour qu'ils puissent être stockés sur disque. Les messages disposant d'une
priorité supérieure à la valeur \fIconsole_loglevel\fP sont aussi affichés sur
la console. (Pour ces niveaux, consultez \fI\fP.) Par
défaut, cette variable est définie pour journaliser tout ce qui est plus
important que les messages de débogage. Ce paramètre de démarrage demandera
au noyau d'afficher également les messages de la priorité DEBUG. Le niveau
de la console peut aussi être modifié pendant l'exécution, avec une option
de klogd. Consultez \fBklogd\fP(8).
.TP
\&\fB'profile=N'\fP
Il est possible d'activer les fonctions de suivi du noyau si l'on désire
s'assurer de l'emplacement où le noyau consomme ses cycles CPU. Le suivi est
activé en définissant la variable \fIprof_shift\fP avec une valeur non
nulle. Cela peut être effectué soit en définissant la constante
\fBCONFIG_PROFILE\fP durant la compilation, soit en indiquant l'option «\ profile=\ » au démarrage. La valeur reçue par la variable \fIprof_shift\fP sera
N s'il est fourni, ou \fBCONFIG_PROFILE_SHIFT\fP si cette variable existe ou 2
par défaut. La signification de la variable correspond à la finesse du
suivi\ : à chaque saut d'horloge, si le système exécute du code du noyau, un
compteur est incrémenté\ :
.in +4n
.nf
profile[adresse >> prof_shift]++;
.fi
.in
.sp
Les informations brutes concernant le suivi peuvent être lues dans
\fI/proc/profile\fP. Vous préférerez probablement utiliser un outil comme
readprofile.c pour les examiner. L'écriture dans \fI/proc/profile\fP effacera
les compteurs.
.TP
\&\fB'swap=N1,N2,N3,N4,N5,N6,N7,N8'\fP
Cela permet de configurer les huit paramètres max_page_age, page_advance,
page_decline, page_initial_age, age_cluster_fract, age_cluster_min,
pageout_weight, bufferout_weight qui contrôlent l'algorithme d'échange du
noyau. À n'utiliser que par les développeurs du noyau.
.TP
\&\fB'buff=N1,N2,N3,N4,N5,N6'\fP
Cela permet de configurer les six paramètres max_buff_age, buff_advance,
buff_decline, buff_initial_age, bufferout_weight, buffermem_grace qui
contrôlent la gestion des tampons du noyau. À n'utiliser que par les
développeurs du noyau.
.SS "Paramètres de démarrage pour disques virtuels"
(Uniquement si le noyau a été compilé avec l'option \fBCONFIG_BLK_DEV_RAM\fP.)
Il est généralement déconseillé d'utiliser un disque virtuel sous Linux. Le
système gérera mieux la mémoire disponible tout seul. Néanmoins, pendant le
démarrage, ou durant la création de disquettes de démarrage, il peut être
utile de charger le contenu d'une disquette sur un disque virtuel. Il peut
également arriver sur certains systèmes que des modules particuliers
concernant les systèmes de fichiers ou le matériel doivent être chargés
avant l'accès au disque principal.
Avec Linux\ 1.3.48, la gestion des disques virtuels a été profondément
modifiée. Auparavant, la mémoire était allouée de manière statique, avec un
paramètre «\ ramdisk=N\ » qui indiquait la taille (cela pouvait aussi être
configurée directement dans l'image du noyau à la
compilation). Actuellement, les disques virtuels utilisent les tampons
caches et grossissent dynamiquement. Pour obtenir plus d'informations avec
les nouveaux disques virtuels, consultez le fichier source du noyau
\fIDocumentation/blockdev/ramdisk.txt\fP (\fIDocumentation/ramdisk.txt\fP dans les
anciens noyaux).
Il y a quatre paramètres, deux booléens et deux entiers.
.TP
\&\fB'load_ramdisk=N'\fP
Si N vaut 1, un disque virtuel est chargé en mémoire. Si vaut 0 aucun disque
virtuel n'est chargé (comportement par défaut).
.TP
\&\fB'prompt_ramdisk=N'\fP
Si N vaut 1, l'insertion d'une disquette est demandée (comportement par
défaut). Si N vaut 0, rien n'est demandé (donc ce paramètre n'est jamais
utilisé).
.TP
\&\fB'ramdisk_size=N'\fP ou (obsolète) \fB'ramdisk=N'\fP
Définit la taille maximale du disque virtuel à N\ ko. Par défaut, la valeur
est de 4096\ ko (4\ Mo).
.TP
\&\fB'ramdisk_start=N'\fP
Indique le numéro de bloc de départ (l'emplacement sur la disquette où
démarre le contenu du disque virtuel). C'est utile dans le cas où l'image du
disque virtuel suit une image de noyau.
.TP
\&\fB'noinitrd'\fP
(Uniquement si le noyau a été compilé avec les options \fBCONFIG_BLK_DEV_RAM\fP
et \fBCONFIG_BLK_DEV_INITRD\fP.) On peut actuellement compiler le noyau pour
qu'il utilise initrd. Quand cette possibilité est activée, le processus de
démarrage charge le noyau et un disque virtuel initial. Puis le noyau
convertit initrd en un disque virtuel «\ normal\ » qui est monté en
lecture/écriture à la racine. Ensuite \fI/linuxrc\fP est exécuté. Ensuite, le
vrai système de fichiers est monté à la racine, et le système initrd est
déplacé dans \fI/initrd\fP. Enfin, la séquence de démarrage habituelle (appel
de \fI/sbin/init\fP) est exécutée.
Pour une description détaillée des possibilités de initrd, consultez le
fichier source du noyau \fIDocumentation/initrd.txt\fP.
L'option «\ noinitrd\ » indique au noyau que contrairement aux options avec
lesquelles il a été compilé, il ne doit pas effectuer les étapes
sus\-mentionnées, mais au contraire laisser les données de initrd sous
\fI/dev/initrd\fP. (Ce périphérique ne peut être utilisé qu'une seule fois, les
données sont libérées dès que le dernier processus les ayant utilisé a fermé
\fI/dev/initrd\fP.)
.SS "Paramètres de démarrage pour périphériques SCSI"
Notations générales pour cette section\ :
\fIiobase\fP \-\- le premier port d'entrée\-sortie utilisé par l'hôte SCSI. Il est
indiqué en notation hexadécimale, habituellement dans l'intervalle allant de
0x200 à 0x3ff.
\fIirq\fP \-\- l'interruption matérielle pour laquelle la carte est
configurée. Les valeurs valables dépendent de la carte en question, mais
sont généralement 5, 7, 9, 10, 11, 12, et 15. Les autres valeurs sont plutôt
utilisées par des périphériques comme les disques IDE, les lecteurs de
disquettes, les ports série,\ etc.
\fIscsi\-id\fP \-\- l'identifiant utilisé par l'adaptateur pour se distinguer sur
le bus SCSI. Peu d'adaptateurs permettent de modifier cette valeur, qui est
la plupart du temps figée en interne. La valeur classique est 7 mais les
cartes Seagate et Future Domain TMC\-950 utilisent 6.
\fIparité\fP \-\- le fait que l'adaptateur SCSI attende que le périphérique lui
fournisse ou non une valeur de parité pour tous les échanges
d'informations. Un 1 valide le contrôle de parité, un 0 le désactive. Encore
une fois, tous les adaptateurs ne gèrent pas la modification de ce
comportement comme paramètre de démarrage.
.TP
\&\fB'max_scsi_luns=...'\fP
Un périphérique SCSI peut contenir plusieurs «\ sous\-périphériques\ » en
lui\-même. L'exemple courant est celui des nouveaux lecteurs de CD\-ROM qui
gèrent plusieurs disques en même temps. Chaque CD est adressé par un numéro
d'unité logique, «\ Logical Unit Number\ » (LUN). Cependant, la plupart des
périphériques SCSI, comme les disques durs ou les lecteurs de bande, n'ont
qu'un seul sous\-périphérique avec un LUN nul.
Certains périphériques SCSI mal conçus ne peuvent pas être détectés sur un
LUN différent de zéro. Ainsi, si la constante de compilation
\fBCONFIG_SCSI_MULTI_LUN\fP n'est pas définie, les noyaux récents n'examineront
que le LUN zéro.
Pour indiquer le nombre de LUN à examiner au démarrage, on indiquera «\ max_scsi_luns=n\ » comme paramètre, n étant un nombre entre 1 et 8. Pour
éviter les ennuis décrits ci\-dessus, on utilisera n=1 avec des périphériques
à problèmes.
.TP
\fBConfiguration des lecteurs de bande SCSI\fP
Certaines configurations au démarrage des lecteurs de bandes SCSI peuvent
être effectuées ainsi\ :
.in +4n
.nf
\fBst=\fP\fItaille_tampon[,seuil_écriture[,tampons_max]]\fP
.fi
.in
.sp
Les deux premiers nombres sont indiqués en ko. La valeur par défaut de
\fItaille_tampon\fP est 32\ ko, et la taille maximale exagérément grande est
16384\ ko. Le nombre \fIseuil_écriture\fP représente la valeur à partir de
laquelle le tampon est effectivement écrit sur la bande, par défaut 30\ ko. Le nombre maximal de tampons varie avec le nombre de lecteurs détectés,
et vaut 2 par défaut. Un exemple d'utilisation serait\ :
.in +4n
.nf
st=32,30,2
.fi
.in
.IP
Des précisions complètes sont disponibles dans le fichier
\fIDocumentation/scsi/st.txt\fP (ou \fIdrivers/scsi/README.st\fP pour les noyaux
plus anciens) du répertoire scsi des sources du noyau Linux.
.TP
\fBConfiguration Adaptec aha151x, aha152x, aic6260, aic6360, SB16\-SCSI\fP
Les numéros aha se réfèrent aux cartes, et les numéros aic à la véritable
puce SCSI placée sur ces cartes, y compris la Soundblaster\-16 SCSI.
Le code de détection pour ces hôtes SCSI recherche un BIOS installé, et si
aucun n'est présent, la carte ne sera pas trouvée. Il vous faudra alors
utiliser un paramètre de la forme\ :
.in +4n
.nf
\fBaha152x=\fP\fIiobase[,irq[,scsi\-id[,reconnexion[,parité]]]]\fP
.fi
.in
.IP
Si le pilote a été compilé avec les options de débogage, une sixième valeur
peut spécifier le niveau de débogage.
Tous les paramètres sont identiques à ceux décrits au début de cette section
et la valeur \fIreconnexion\fP permettra au périphérique de se
déconnecter/reconnecter si elle est non nulle. Un exemple d'utilisation
serait\ :
.in +4n
.nf
aha152x=0x340,11,7,1
.fi
.in
.IP
Tous les paramètres doivent être indiqués dans l'ordre, ce qui signifie que
pour spécifier une parité, il faut également spécifier les valeurs de
iobase, irq, scsi\-id et reconnexion.
.TP
\fBConfiguration Adaptec aha154x\fP
Les cartes aha1542 disposent d'un contrôleur de disquettes i82077, mais pas
les cartes aha1540. Ce sont des cartes maîtresses sur le bus, et ont un
paramètre indiquant leur «\ courtoisie\ » dans le partage du bus avec
d'autres périphériques. Les paramètres de démarrage ressemblent à
.in +4n
.nf
\fBaha1542=\fP\fIiobase[,buson,busoff[,vitesse_dma]]\fP
.fi
.in
.IP
Les valeurs valables de iobase sont habituellement 0x130, 0x134, 0x230,
0x234, 0x330, ou 0x334. Des cartes clones peuvent proposer d'autres valeurs.
Les valeurs \fIbuson\fP et \fIbusoff\fP se réfèrent au nombre de microsecondes
pendant lesquelles la carte maîtrise le bus ISA. Les valeurs par défaut sont
11 microsecondes on, et 4 microsecondes off, ainsi d'autres cartes (comme
les cartes Ethernet ISA LANCE) peuvent accéder au bus ISA.
La valeur \fIvitesse_dma\fP se rapporte au débit (en Mo/sec) utilisé pour les
transferts DMA (Direct Memory Access). La valeur par défaut est 5\ Mo/sec. Des cartes récentes permettent de choisir cette valeur dans une
configuration logicielle, les anciennes en positionnant des cavaliers. On
peut utiliser des valeurs jusqu'à 10\ Mo/sec, à condition que la carte mère
soit capable de les gérer. Il faut expérimenter prudemment pour les valeurs
dépassant 5\ Mo/sec.
.TP
\fBConfiguration Adaptec aha274x, aha284x, aic7xxx\fP
Ces cartes peuvent accepter un paramètre de la forme\ :
.in +4n
.nf
\fBaic7xxx=\fP\fIextended,no_reset\fP
.fi
.in
.IP
La valeur \fIextended\fP, si elle est non nulle, indique que la traduction
étendue est validée pour les gros disques. La valeur \fIno_reset\fP, si elle
est non nulle, indique que le pilote ne doit pas réinitialiser le bus SCSI
lors du démarrage de l'hôte.
.TP
\fBConfiguration des hôtes SCSI AdvanSys («\ advansys=\ »)\fP
Le pilote AdvanSys accepte jusqu'à quatre adresses d'entrée\-sortie qui
seront examinées pour détecter une carte SCSI AdvanSys. Ces valeurs, si
elles sont utilisées, ne modifient en rien la détection des périphériques
EISA ou PCI. Elles ne concernent que les cartes ISA ou VLB. De plus si le
pilote a été compilé avec les options de débogage, le niveau de débogage
peut être configuré avec le paramètre\ 0xdeb[0\-f]. Le niveau des messages de
débogage est configuré avec la valeur\ 0\-f permettant ainsi d'accéder à
16\ niveaux de messages.
.TP
\fBAM53C974\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBAM53C974=\fP\fIhost\-scsi\-id,target\-scsi\-id,max\-rate,max\-offset\fP
.fi
.in
.TP
\fBConfiguration des hôtes SCSI BusLogic («\ buslogic=\ »)\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBBusLogic=\fP\fIN1,N2,N3,N4,N5,S1,S2,...\fP
.fi
.in
.IP
.\" (lines 3149-3270 in the kernel version I am looking at).
Pour une description détaillée des paramètres de ligne de commandes
concernant les périphériques BusLogic, consultez le fichier source du noyau
\fIdrivers/scsi/BusLogic.c\fP. Le texte ci\-dessous en est un extrait très
abrégé.
Les paramètres N1\-N5 sont des entiers, les paramètres S1,... des chaînes de
caractères. N1 correspond à l'adresse d'entrée\-sortie où l'adaptateur est
situé. N2 est la taille de la file d'attente (Tagged Queue Depth) pour les
périphériques qui prennent en charge le «\ Tagged Queuing\ ». N3 est le
temps de démarrage du bus (Bus Settle Time) en secondes. Il s'agit de la
durée d'attente entre une réinitialisation matériel d'un adaptateur hôte qui
déclenche une réinitialisation du bus SCSI, et toute autre commande SCSI. N4
sont des options locales (pour un adaptateur hôte). N5 sont des options
globales (pour tous les adaptateurs hôtes).
Les chaînes d'options sont utilisées pour obtenir un contrôle sur le «\ Tagged Queuing\ » (TQ:Default, TQ:Enable, TQ:Disable,
TQ:), sur l'Error Recovery (ER:Default,
ER:HardReset, ER:BusDeviceReset, ER:None, ER:), et
sur la détection de l'adaptateur hôte (NoProbe, NoProbeISA, NoSortPCI).
.TP
\fBConfiguration EATA/DMA\fP
La liste par défaut des ports d'entrée\-sortie à examiner peut être modifiée
avec
.in +4n
.nf
\fBeata=\fP\fIiobase,iobase,...\fP\fB.\fP
.fi
.in
.TP
\fBConfiguration Future Domain TMC\-16x0\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBfdomain=\fP\fIiobase,irq[,adapter_id]\fP
.fi
.in
.TP
\fBConfiguration contrôleur SCSI Great Valley Products (GVP)\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBgvp11=\fP\fIdma_transfer_bitmask\fP
.fi
.in
.TP
\fBConfiguration Future Domain TMC\-8xx, TMC\-950\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBtmc8xx=\fP\fImem_base,irq\fP
.fi
.in
.IP
La valeur \fImem_base\fP est l'adresse utilisée par la carte pour projeter ses
ports d'entrée\-sortie en mémoire. C'est généralement l'une des valeurs
suivantes\ : 0xc8000, 0xca000, 0xcc000, 0xce000, 0xdc000 ou 0xde000.
.TP
\fBConfiguration IN2000\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBin2000=\fP\fIS\fP
.fi
.in
.IP
où S est une chaîne d'éléments «\ mots\-clés[:valeur]\ », séparés par des
virgules. Les mots\-clés reconnus sont (certains nécessitent des valeurs)\ :
ioport:addr, noreset, nosync:x, period:ns, disconnect:x, debug:x,
proc:x. Pour des précisions sur ces paramètres, consultez le fichier source
du noyau \fIdrivers/scsi/in2000.c\fP.
.TP
\fBConfiguration NCR5380 et NCR53C400\fP
Le paramètre de démarrage est de la forme
.in +4n
.nf
\fBncr5380=\fP\fIiobase,irq,dma\fP
.fi
.in
.IP
ou
.in +4n
.nf
\fBncr53c400=\fP\fIiobase,irq\fP
.fi
.in
.IP
Si la carte n'utilise pas les interruptions, une valeur d'IRQ de 255 (0xff)
permettra de les désactiver. Une valeur IRQ de 254 réclame une
autodétection. Des précisions supplémentaires sont disponibles dans le
fichier \fIDocumentation/scsi/g_NCR5380.txt\fP (ou
\fIdrivers/scsi/README.g_NCR5380\fP pour les noyaux plus anciens) dans les
sources du noyau Linux.
.TP
\fBConfiguration NCR53C8xx\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBncr53c8xx=\fP\fIS\fP
.fi
.in
.IP
où S est une chaîne d'éléments «\ mots_clés:valeur\ », séparés par des
virgules. Les mots clé reconnus sont\ : mpar (master_parity), spar
(scsi_parity), disc (disconnection), specf (special_features), ultra
(ultra_scsi), fsn (force_sync_nego), tags (default_tags), sync
(default_sync), verb (verbose), debug (debug), burst (burst_max). Pour des
précisions sur les valeurs correspondantes, consultez le fichier source du
noyau \fIdrivers/scsi/ncr53c8xx.c\fP.
.TP
\fBConfiguration NCR53c406a\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBncr53c406a=\fP\fIiobase[,irq[,fastpio]]\fP
.fi
.in
.IP
Utiliser irq = 0 pour un fonctionnement sans interruption. Définir fastpio à
1 pour un mode pio rapide, et à 0 pour un mode lent.
.TP
\fBConfiguration Pro Audio Spectrum\fP
La PAS16 utilise une puce SCSI NC5380, et les modèles récents permettent une
configuration de la carte sans avoir recours aux cavaliers. Le paramètre de
démarrage est de la forme\ :
.in +4n
.nf
\fBpas16=\fP\fIiobase,irq\fP
.fi
.in
.IP
La seule nouveauté est que l'on peut indiquer la valeur\ 255 pour l'IRQ, ce
qui configure le pilote pour un fonctionnement sans interruption, au prix
d'une dégradation des performances. La valeur usuelle pour iobase est 0x388.
.TP
\fBConfiguration Seagate ST\-0x\fP
Si la carte n'est pas détectée au démarrage, vous devrez utiliser un
paramètre de démarrage de la forme\ :
.in +4n
.nf
\fBst0x=\fP\fImem_base,irq\fP
.fi
.in
.IP
La valeur \fImem_base\fP est l'adresse utilisée par la carte pour projeter ses
ports d'entrée\-sortie en mémoire. C'est généralement l'une des valeurs
suivantes\ : 0xc8000, 0xca000, 0xcc000, 0xce000, 0xdc000 ou 0xde000.
.TP
\fBConfiguration Trantor T128\fP
Ces cartes, basées également sur une puce NCR5380, acceptent les options
suivantes\ :
.in +4n
.nf
\fBt128=\fP\fImem_base,irq\fP
.fi
.in
.IP
Les valeurs acceptables de \fImem_base\fP sont\ : 0xCC000, 0xC8000, 0xDC000,
0xD8000.
.TP
\fBConfiguration UltraStor 14F/34F\fP
La liste par défaut des ports d'entrée\-sortie à examiner peut être modifiée
avec
.in +4n
.nf
\fBeata=\fP\fIiobase,iobase,...\fP\fB.\fP
.fi
.in
.TP
\fBConfiguration WD7000\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBwd7000=\fP\fIirq,dma,iobase\fP
.fi
.in
.TP
\fBConfiguration du contrôleur SCSI Commodore Amiga A2091/590\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBwd33c93=\fP\fIS\fP
.fi
.in
.IP
où S est une chaîne d'options séparées par des virgules. Les options
reconnues sont\ : nosync:bitmask, nodma:x, period:ns, disconnect:x, debug:x,
clock:x, next. Pour plus de précisions, consultez le fichier source du noyau
\fIdrivers/scsi/wd33c93.c\fP.
.SS "Disques durs"
.TP
\fBParamètres des disques IDE et des lecteurs de CD\-ROM\fP
Le pilote IDE accepte plusieurs paramètres, principalement pour indiquer la
géométrie du disque avec des contrôleurs obsolètes. Les spécifications du
disque sont indiquées en utilisant «\ hdX=\ » avec X dans l'intervalle «\ a\-h\ ».
Les options communes à plusieurs disques sont indiquées avec le préfixe «\ hd=\ ». L'utilisation d'un préfixe spécifique à un disque avec une option
non spécifique marchera également comme prévu.
Notez encore que «\ hd=\ » peut être utilisé pour faire référence au disque
suivant, non spécifié, dans la séquence (a, ..., h). Les options «\ hd=\ »
sont présentées brièvement ci\-dessous, consultez le fichier
\fIDocumentation/ide.txt\fP (ou \fIdrivers/block/README.ide\fP pour les noyaux
plus anciens) dans les sources du noyau Linux pour plus de précisions.
.TP
\fBOptions «\ hd=cylindres,têtes,secteurs[,wpcom[,irq]]\ »\fP
Ces options sont utilisées pour indiquer la géométrie physique du
disque. Seules les trois premières valeurs sont nécessaires. Les nombres de
cylindres/têtes/secteurs seront ceux utilisés par fdisk. La valeur de
compensation en écriture est ignorée pour les disques IDE. L'IRQ indiquée
sera utilisée avec le contrôleur du disque dur, et n'est donc pas réellement
spécifique au disque.
.TP
\fBOption «\ hd=serialize\ »\fP
L'interface double IDE CMD\-640 est mal conçue, car lorsqu'un disque sur la
seconde interface est utilisé simultanément au disque sur la première
interface, les données seront corrompues. Utiliser cette option indique au
pilote de s'assurer que les deux disques ne sont jamais utilisés en même
temps.
.TP
\fBOption «\ hd=dtc2278\ »\fP
Cette option indique au pilote qu'une interface IDE DTC\-2278D est
présente. Le pilote essaiera alors d'utiliser des opérations spécifiques
DTC, afin de valider la seconde interface, et d'obtenir des transferts
rapides.
.TP
\fBOption «\ hd=noprobe\ »\fP
Ne pas examiner ce disque. Par exemple,
.in +4n
.nf
hdb=noprobe hdb=1166,7,17
.fi
.in
.IP
va désactiver la recherche, mais indique quand même les paramètres
géométriques du disque, pour qu'il soit reconnu comme périphérique bloc
valide, et pourra donc être utilisé.
.TP
\fBOption «\ hd=nowerr\ »\fP
Certains disques ont apparemment le bit \fBWRERR_STAT\fP positionné en
permanence. Cela active un contournement pour ces périphériques défectueux.
.TP
\fBOption «\ hd=cdrom\ »\fP
Cela indique au pilote IDE qu'un lecteur de CD\-ROM compatible ATAPI est
attaché à la place d'un disque dur normal. Dans la plupart des cas, le
CD\-ROM est identifié automatiquement, mais à défaut cette option peut aider.
.TP
\fBOptions du pilote Standard ST\-506 («\ hd=\ »)\fP
Le pilote standard peut accepter des paramètres concernant la géométrie des
disques similaires à ceux du pilote IDE. Notez cependant qu'il n'attendra
que trois valeurs (cylindres/têtes/secteurs) et tout ce qui suivra sera
ignoré silencieusement. De plus, il n'accepte que l'option «\ hd=\ » en
paramètre, «\ hda=\ » et autres ne seront pas valables. Le format est le
suivant\ :
.in +4n
.nf
hd=cylindres,têtes,secteurs
.fi
.in
.IP
Si deux disques sont installés, ce paramètre est répété avec les paramètres
de géométrie du deuxième disque.
.TP
\fBOptions du pilote XT («\ xd=\ »)\fP
Si vous avez la malchance d'utiliser encore ces vieilles cartes 8\ bits qui
transfèrent les données avec une vitesse phénoménale de 125\ ko/s, voici des
informations qui vous concernent. Si la carte n'est pas reconnue, il faut
utiliser un paramètre de démarrage de la forme\ :
.in +4n
.nf
xd=type,irq,iobase,dma_chan
.fi
.in
.IP
.\" 1.1.50, 1.3.81, 1.3.99, 2.0.34, 2.1.67, 2.1.78, 2.1.127
La valeur type indique le fabricant de la carte, pour ignorer
l'autodétection. Pour une liste des types, consultez le fichier
\fIdrivers/block/xd.c\fP des sources du noyau. Ce type est un indice dans la
table \fIxd_sigs\fP qui évolue suivant les versions du noyau. Aujourd'hui
(Linux\ 2.5.0), les types sont 0=générique\ ; 1=DTC 5150cx\ ; 2,3=DTC 5150x\ ; 4,5=Western Digital\ ; 6,7,8=Seagate\ ; 9=Omti\ ; 10=XEBEC. Lorsque
plusieurs types correspondent au même fabricant, ils sont équivalents.
La fonction xd_setup() ne vérifie pas les valeurs, et suppose que vous avez
bien saisi les quatre, ce qui est à faire absolument. Voici un exemple
d'utilisation pour un contrôleur WD1002 avec un BIOS désactivé en utilisant
le paramètre de contrôleur XT «\ par défaut\ »\ :
.in +4n
.nf
xd=2,5,0x320,3
.fi
.in
.TP
\fBDisques amovibles Syquest EZ*\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBez=\fP\fIiobase[,irq[,rep[,nybble]]]\fP
.fi
.in
.SS "Périphériques bus IBM MCA"
Consultez également le fichier source du noyau \fIDocumentation/mca.txt\fP.
.TP
\fBDisques durs ESDI PS/2\fP
Il est possible d'indiquer la géométrie désirée durant le démarrage\ :
.in +4n
.nf
\fBed=\fP\fIcyls,têtes,secteurs.\fP
.fi
.in
.IP
Pour un ThinkPad\-720, ajoutez l'option
.in +4n
.nf
\fBtp720=1\fP.
.fi
.in
.TP
\fBConfiguration de sous\-systèmes SCSI IBM Microchannel\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
\fBibmmcascsi=\fP\fIN\fP
.fi
.in
.IP
où N est le \fIpun\fP (ID SCSI) du sous\-système.
.TP
\fBL'interface Aztech\fP
La syntaxe pour ce type de carte est\ :
.in +4n
.nf
aztcd=iobase[,magic_number]
.fi
.in
.IP
Si un numéro magique fourni vaut 0x79, alors le pilote démarrera quelque
soit la version du matériel, même inconnue. Toutes les autres valeurs sont
ignorées.
.TP
\fBLecteurs de CD\-ROM sur port parallèle\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
pcd.driveN=prt,pro,uni,mod,slv,dly
pcd.nice=nice
.fi
.in
.IP
où «\ port\ » est l'adresse de base, «\ pro\ » est le numéro de protocole,
«\ uni\ » est le sélecteur d'unité (pour les chaînes de périphériques), «\ mod\ » est le mode (ou \-1 pour laisser le noyau choisir le meilleur
automatiquement), «\ slv\ » est 1 si il s'agit d'un esclave, et «\ dly\ »
est un petit entier pour ralentir les accès au port. Le paramètre «\ nice\ »
demande l'utilisation par le pilote des temps d'inactivité du CPU, au
détriment de la vitesse.
.TP
\fBInterface Sony CDU\-31A et CDU\-33A\fP
Cette interface CD\-ROM est présente sur certaines cartes sonores Pro Audio
Spectrum et sur d'autres cartes fournies par Sony. La syntaxe est la
suivante\ :
.in +4n
.nf
cdu31a=iobase,[irq[,is_pas_card]]
.fi
.in
.IP
Fournir une valeur d'IRQ nulle indique au pilote que les interruptions
matérielles ne sont pas gérées (comme sur certaines cartes PAS). Si votre
carte gère les interruptions, vous devez les utiliser car cela réduit
grandement l'utilisation du CPU par le pilote.
La valeur de \fIis_pas_card\fP doit être «\ PAS\ » pour une carte Pro Audio
Spectrum, et rien dans le cas contraire.
.TP
\fBInterface Sony CDU\-535\fP
La syntaxe pour cette interface CD\-ROM est\ :
.in +4n
.nf
sonycd535=iobase[,irq]
.fi
.in
.IP
Un zéro peut être utilisé comme iobase en tant que valeur fictive si l'on
veut seulement indiquer la valeur d'IRQ.
.TP
\fBInterface GoldStar\fP
La syntaxe pour cette interface CD\-ROM est\ :
.in +4n
.nf
gscd=iobase
.fi
.in
.TP
\fBInterface CD\-ROM ISP16\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
isp16=[iobase[,irq[,dma[,type]]]]
.fi
.in
.IP
(Trois entiers et une chaîne) si le type indiqué est «\ noisp16\ »,
l'interface ne sera pas configurée. Sinon, les autres types possibles sont\ : «\ Sanyo\ », «\ Sony\ », «\ Panasonic\ » et «\ Mitsumi\ ».
.TP
\fBInterface Mitsumi standard\fP
La syntaxe pour cette interface CD\-ROM est\ :
.in +4n
.nf
mcd=iobase,[irq[,wait_value]]
.fi
.in
.IP
La valeur \fIwait_value\fP est utilisée comme délai interne pour les personnes
qui ont des problèmes avec leur lecteur, et est implémentée ou non en
fonction d'une directive #define à la compilation. Le Mitsumi FX400 est un
lecteur de CD\-ROM IDE/ATAPI et n'utilise pas le pilote mcd.
.TP
\fBInterface Mitsumi XA/MultiSession\fP
Il s'agit du même matériel que le précédent, mais le pilote de périphérique
a des possibilités étendues. Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
mcdx=iobase[,irq]
.fi
.in
.TP
\fBInterface stockage optique\fP
La syntaxe pour ce type de carte est\ :
.in +4n
.nf
optcd=iobase
.fi
.in
.TP
\fBInterface Phillips CM206\fP
La syntaxe pour ce type de carte est\ :
.in +4n
.nf
cm206=[iobase][,irq]
.fi
.in
.IP
Le pilote suppose que les nombres entre 3 et 11 sont des valeurs d'IRQ, et
ceux entre 0x300 et 0x370 des ports d'entrée\-sortie. Ainsi, on peut
spécifier une seule valeur ou les deux, dans un ordre quelconque. Il accepte
également «\ cm206=auto\ » pour valider l'autodétection.
.TP
\fBInterface Sanyo\fP
La syntaxe pour ce type de carte est\ :
.in +4n
.nf
sjcd=iobase[,irq[,dma_channel]]
.fi
.in
.TP
\fBInterface SoundBlaster Pro\fP
La syntaxe pour ce type de carte est\ :
.in +4n
.nf
sbpcd=iobase,type
.fi
.in
.IP
où type est l'une des chaînes suivantes (respecter les majuscules et les
minuscules)\ : «\ SoundBlaster\ », «\ LaserMate\ », ou «\ SPEA\ ». La valeur
pour iobase est celle de l'interface CD\-ROM, et non pas celle de la partie
son de la carte.
.SS "Périphériques Ethernet"
Chaque périphérique utilise des paramètres spécifiques, mais ils partagent
tous au moins une valeur d'IRQ, une base d'entrée\-sortie et un nom. Dans sa
forme la plus générique, les paramètres ressemblent à\ :
.in +4n
.nf
ether=irq,iobase[,param_1[,...param_8]],nom
.fi
.in
Le premier paramètre non numérique est considéré comme le nom. La valeur de
param_n (si elle existe) a une signification différente pour chacun des
pilotes. Habituellement les valeurs param_n sont utilisées pour indiquer des
options comme l'adresse d'une mémoire partagée, la sélection d'interface, le
canal DMA, etc.
L'utilisation la plus courante de ce paramètre est de forcer la détection
d'une seconde carte Ethernet, car l'attitude par défaut consiste a n'en
détecter qu'une seule. Cela peut être effectué simplement avec\ :
.in +4n
.nf
ether=0,0,eth1
.fi
.in
Les valeurs nulles pour irq et iobase dans l'exemple précédent indiquent au
pilote d'effectuer l'autodétection.
L'Ethernet\-HowTo contient une documentation très complète sur l'utilisation
de plusieurs cartes, et sur les valeurs des param_n spécifiques aux cartes
ou pilotes. Les lecteurs intéressés se référeront à la section traitant de
leur carte dans ce document.
.SS "Lecteur de disquettes"
Il existe de nombreuses options pour le pilote de lecteurs de disquettes, et
elles sont listées dans le fichier \fIDocumentation/floppy.txt\fP (ou
\fIdrivers/block/README.fd\fP pour les noyaux plus anciens) dans les sources du
noyau Linux. Les informations suivantes sont extraites de ce fichier.
.TP
\fBfloppy=mask,allowed_drive_mask\fP
Définit la valeur mask comme masque binaire des lecteurs valides. Par
défaut, seules les unités 0 et 1 de chaque contrôleur de disquettes sont
valides, car certains périphériques non standards (cartes mères ASUS PCI)
bloquent le clavier lors de l'accès aux unités 2 ou 3. Cette option est
quelque peu obsolète avec la configuration cmos.
.TP
\fBfloppy=all_drives\fP
Valide tous les lecteurs. Utilisez cela si vous disposez de plus de deux
lecteurs connectés sur un même contrôleur.
.TP
\fBfloppy=asus_pci\fP
Ne valide que les unités 0 et 1 (par défaut).
.TP
\fBfloppy=daring\fP
Indique au pilote que le contrôleur a un comportement correct. Cela permet
des opérations plus efficaces et plus rapides, mais peut échouer avec
certains contrôleurs.
.TP
\fBfloppy=0,daring\fP
Indique au pilote que le contrôleur doit être utilisé avec méfiance.
.TP
\fBfloppy=one_fdc\fP
Indique au pilote qu'il n'y a qu'un seul contrôleur de disquettes (par
défaut).
.TP
\fBfloppy=two_fdc\fP ou \fBfloppy=adresse,two_fdc\fP
Indique au pilote qu'il y a deux contrôleurs de disquettes. Le second est
supposé se trouver à l'adresse indiquée. Si l'adresse est absente, on
suppose qu'elle vaut 0x370.
.TP
\fBfloppy=thinkpad\fP
Indique au pilote qu'un Thinkpad est présent. Les Thinkpads utilisent une
convention inversée pour la ligne de changement de disques.
.TP
\fBfloppy=0,thinkpad\fP
Indique au pilote qu'il n'y a pas de Thinkpad.
.TP
\fBfloppy=drive,type,cmos\fP
Définit le type cmos du lecteur. En outre, ce lecteur est disponible dans le
bit de masquage. C'est utile si vous avez plus de deux lecteurs de
disquettes (seuls deux sont indiqués dans la configuration cmos), ou si
votre BIOS utilise un type de mémoire cmos non standard. Indiquer CMOS à 0
pour les deux premiers disques (défaut) fera lire la mémoire cmos par le
pilote pour ces deux disques.
.TP
\fBfloppy=unexpected_interrupts\fP
Afficher un message d'avertissement si une interruption inattendue est reçue
(comportement par défaut).
.TP
\fBfloppy=no_unexpected_interrupts\fP ou \fBfloppy=L40SX\fP
N'affiche pas de message d'avertissement si une interruption inattendue est
reçue. C'est nécessaire sur les ordinateurs portables IBM L40SX dans
certains modes vidéo. (Il semble y avoir une interaction entre la vidéo et
les disquettes. Les interruptions inattendues n'affectent que les
performances et peuvent être ignorées en toute sécurité.)
.SS "Pilote sonore"
Le pilote sonore ne peut accepter que des paramètres pour surcharger les
valeurs définies à la compilation. Ce n'est pas recommandé car assez
complexe. Les options sont décrites dans le fichier
\fIDocumentation/sound/oss/README.OSS\fP (ou \fIdrivers/sound/Readme.linux\fP pour
les noyaux plus anciens) dans les sources du noyau Linux. Les paramètres de
démarrage de la forme suivante sont acceptés\ :
.in +4n
.nf
sound=device1[,device2[,device3...[,device10]]]
.fi
.in
.IP
où chaque valeur de deviceN utilise le format 0xTaaaId, et les octets sont
généralement utilisés de la manière suivante\ :
T \- type de périphérique\ : 1=FM, 2=SB, 3=PAS, 4=GUS, 5=MPU401, 6=SB16,
7=SB16\-MPU401
aaa \- adresse d'entrée\-sortie en hexadécimal
I \- ligne d'interruption en hexadécimal (10=A, 11=B, ...)
d \- canal DMA
Cela est assez compliqué, et il vaut mieux compiler un noyau avec ses
propres valeurs. L'utilisation du paramètre de démarrage «\ sound=0\ »
désactivera totalement le pilote sonore.
.SS "Pilotes ISDN"
.TP
\fBPilote ISDN ICN\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
icn=iobase,membase,icn_id1,icn_id2
.fi
.in
.IP
où icn_id1,icn_id2 sont deux chaînes permettant d'identifier la carte dans
les messages du noyau.
.TP
\fBPilote ISDN PCBIT\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
pcbit=membase1,irq1[,membase2,irq2]
.fi
.in
.IP
où membaseN est l'adresse de départ de la mémoire partagée de la Nième
carte, et irqN est la configuration d'interruption de la Nième carte. Par
défaut, IRQ vaut 5 et membase 0xD0000.
.TP
\fBPilote ISDN Teles\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
teles=iobase,irq,membase,protocol,teles_id
.fi
.in
.IP
où iobase est l'adresse du port d'entrée\-sortie de la carte, membase est
l'adresse de départ de la mémoire partagée, irq le canal d'interruption
utilisé par la carte, et teles_id un identificateur ASCII unique.
.SS "Pilotes de port série"
.TP
\fBPilote série multiport RISCom/8 («\ riscom8=\ »)\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
riscom=iobase1[,iobase2[,iobase3[,iobase4]]]
.fi
.in
.IP
Plus de précisions sont disponibles dans le fichier source du noyau
\fIDocumentation/riscom8.txt\fP.
.TP
\fBPilote DigiBoard («\ digi=\ »)\fP
Si cette option est utilisée, elle doit avoir exactement six
paramètres. Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
digi=status,type,altpin,numports,iobase,membase
.fi
.in
.IP
Les paramètres peuvent être fournis sous forme d'entiers ou de chaînes. Si
des chaînes sont utilisées, iobase et membase doivent être indiqués en
hexadécimal. Les paramètres entiers sont, dans l'ordre\ : status (Enable(1),
activer, ou Disable(0), désactiver, la carte), type (PC/Xi(0), PC/Xe(1),
PC/Xeve(2), PC/Xem(3)), altpin (Enable(1), activer, ou Disable(0),
désactiver, la seconde configuration des broches), numports (nombre de ports
sur la carte), iobase (port d'entrée\-sortie de la carte (en hexadécimal)),
membase (adresse de base de la fenêtre mémoire (en hexadécimal)). Ainsi, les
deux chaînes de paramètres suivantes sont équivalentes\ :
.in +4n
.nf
digi=E,PC/Xi,D,16,200,D0000
digi=1,0,0,16,0x200,851968
.fi
.in
.IP
Plus de précisions sont disponibles dans le fichier source du noyau
\fIDocumentation/digiboard.txt\fP.
.TP
\fBPilote Baycom Serial/Parallel Radio Modem\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
baycom=iobase,irq,modem
.fi
.in
.IP
Il y a exactement 3\ paramètres. Si vous avez plusieurs cartes, utilisez
plusieurs commandes «\ baycom=\ ». Le paramètre modem est une chaîne prenant
l'une des valeurs suivantes\ : ser12, ser12*, par96, par96*. Ici, «\ *\ »
indique que la gestion logicielle du DCD doit être activée, et ser12/par96
correspond au type de modem géré. Pour plus de précisions, consultez
\fIDocumentation/networking/baycom.txt\fP (ou \fIdrivers/net/README.baycom\fP pour
les noyaux plus anciens) dans les sources du noyau Linux.
.TP
\fBPilote Soundcard radio modem\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
soundmodem=iobase,irq,dma[,dma2[,serio[,pario]]],0,mode
.fi
.in
.IP
Tous les paramètres sont des entiers, sauf les deux derniers. La valeur\ 0
est nécessaire pour éviter un bogue dans le code de démarrage. Le paramètre
«\ mode\ » est une chaîne avec la syntaxe hw:modem, où hw correspond à sbc,
wss, ou wssfdx et où modem correspond à afsk1200 ou fsk9600.
.SS "Pilote d'imprimante en ligne"
.TP
\&\fB'lp='\fP
.br
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
lp=0
lp=auto
lp=reset
lp=port[,port...]
.fi
.in
.IP
On peut indiquer au pilote d'imprimante les ports à utiliser et ceux à ne
pas utiliser. Cela permet d'éviter que le pilote n'examine tous les ports,
afin que d'autres pilotes (PLIP, PPA) les utilisent.
Le format du paramètre est une suite de noms de port. Par exemple, «\ lp=none,parport0\ » utilisera le premier port parallèle pour lp1, et
désactivera lp0. Pour désactiver complètement le pilote d'imprimante,
utilisez lp=0.
.TP
\fBPILOTE WDT500/501\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
wdt=io,irq
.fi
.in
.SS "Pilotes souris"
.TP
\&\fB'bmouse=irq'\fP
Le pilote busmouse n'accepte qu'un seul paramètre, la valeur d'IRQ
matérielle à utiliser.
.TP
\&\fB'msmouse=irq'\fP
La même chose est vraie pour le pilote msmouse.
.TP
\fBConfiguration de la souris ATARI\fP
Syntaxe\ :
.in +4n
.nf
atamouse=threshold[,y\-threshold]
.fi
.in
.IP
Si un seul paramètre est fourni, il sera utilisé à la fois pour les seuils
x\-threshold et y\-threshold. Sinon, le premier argument est x\-threshold et le
second y\-threshold. Ces valeurs doivent être dans l'intervalle 1 à 20
inclus. La valeur par défaut est 2.
.SS "Périphériques vidéo"
.TP
\&\fB'no\-scroll'\fP
.\" .SH AUTHORS
.\" Linus Torvalds (and many others)
Cette option demande au pilote de console de ne pas utiliser de défilement
matériel (quand le défilement est géré en déplaçant l'adresse de l'écran
dans la mémoire vidéo sans déplacer les données). C'est nécessaire pour
certaines machines braille.
.SH "VOIR AUSSI"
\fBklogd\fP(8), \fBmount\fP(8)
De nombreuses parties de cette page de manuel viennent du
Boot\-Parameter\-HOWTO version\ 1.0.1 écrit par Paul Gortmaker. Des compléments
d'information seront donc trouvés dans ce document (ou une version plus
récente). Une source d'information à jour est le fichier source du noyau
\fIDocumentation/kernel\-parameters.txt\fP.
.SH COLOPHON
Cette page fait partie de la publication 3.65 du projet \fIman\-pages\fP
Linux. Une description du projet et des instructions pour signaler des
anomalies peuvent être trouvées à l'adresse
\%http://www.kernel.org/doc/man\-pages/.
.SH TRADUCTION
Depuis 2010, cette traduction est maintenue à l'aide de l'outil
po4a par l'équipe de
traduction francophone au sein du projet perkamon
.
.PP
Christophe Blaess (1996-2003),
Alain Portal (2003-2006).
Julien Cristau et l'équipe francophone de traduction de Debian\ (2006-2009).
.PP
Veuillez signaler toute erreur de traduction en écrivant à
ou par un rapport de bogue sur
le paquet \fBmanpages\-fr\fR.
.PP
Vous pouvez toujours avoir accès à la version anglaise de ce document en
utilisant la commande
«\ \fBman\ \-L C\fR \fI