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MKFIFO(3) | Manuel du programmeur Linux | MKFIFO(3) |
NOM¶
mkfifo, mkfifoat - Créer un fichier spécial FIFO (un tube nommé)SYNOPSIS¶
#include <sys/types.h> #include <sys/stat.h> int mkfifo(const char *pathname, mode_t mode); #include <fcntl.h> /* Définition des constantes AT_* */ #include <sys/stat.h> int mkfifoat(int dirfd, const char *pathname, mode_t mode) ;
Exigences de macros de test de fonctionnalités pour la glibc (consultez
feature_test_macros(7)) :
mkfifoat() :
- Depuis la glibc 2.10 :
- _XOPEN_SOURCE >= 700 || _POSIX_C_SOURCE >= 200809L
- Avant la glibc 2.10 :
- _ATFILE_SOURCE
DESCRIPTION¶
La fonction mkfifo() crée un fichier spécial FIFO (tube nommé) à l'emplacement pathname. mode indique les permissions d'accès. Ces permissions sont modifiées par la valeur d'umask du processus : les permissions d'accès effectivement adoptées sont (mode & ~umask).Un fichier spécial FIFO est semblable à un tube (pipe), sauf qu'il est créé différemment. Plutôt qu'un canal de communication anonyme, un fichier FIFO est inséré dans le système de fichiers en appelant mkfifo().
Une fois qu'un fichier FIFO est créé, n'importe quel processus peut l'ouvrir en lecture ou écriture, comme tout fichier ordinaire. En fait, il faut ouvrir les deux extrémités simultanément avant de pouvoir effectuer une opération d'écriture ou de lecture. L'ouverture d'un FIFO en lecture est généralement bloquante, jusqu'à ce qu'un autre processus ouvre le même FIFO en écriture, et inversement. Consultez fifo(7) pour la gestion non bloquante d'une FIFO.
mkfifoat()¶
La fonction mkfifoat() opère exactement de la même façon que la fonction mkfifo(), à une différence près (décrite ci-dessous).Si le chemin fourni dans pathname est un chemin relatif, alors il est interprété relativement au répertoire indiqué par le descripteur de fichier dirfd (et non relativement au répertoire courant du processus appelant, comme c'est le cas lorsque que mkfifo() est appelée avec un chemin relatif).
Si pathname est un chemin relatif et si dirfd est la valeur spéciale AT_FDCWD, alors pathname est interprété relativement au répertoire de travail courant du processus appelant (comme pour mkfifo()).
Si pathname est un chemin absolu, dirfd est ignoré.
VALEUR RENVOYÉE¶
La valeur renvoyée par mkfifo() et par mkfifoat() lorsqu'elles réussissent est 0. Si elles échouent, ces fonctions renvoient -1, auquel cas errno contient le code d'erreur.ERREURS¶
- EACCES
- L'un des répertoires dans pathname ne permet pas la recherche (exécution).
- EDQUOT
- Le quota utilisateur pour le système de fichiers a été dépassé (usage de blocs de disque ou d'inœuds).
- EEXIST
- pathname existe déjà. Cela inclut le cas où pathname est un lien symbolique, pouvant pointer nulle part.
- ENAMETOOLONG
- Soit la longueur totale de pathname est supérieure à PATH_MAX, soit un élément de pathname a une longueur plus grande que NAME_MAX. Sur les systèmes GNU il n'y a pas de limite absolue à la longueur du nom d'un fichier, mais certains autres systèmes en ont une.
- ENOENT
- Un des répertoires du chemin d'accès pathname n'existe pas ou est un lien symbolique pointant nulle part.
- ENOSPC
- Le répertoire, ou le système de fichiers, n'a pas assez de place pour un nouveau fichier.
- ENOTDIR
- Un élément du chemin d'accès pathname n'est pas un répertoire.
- EROFS
- pathname est sur un système de fichiers en lecture seule.
Les erreurs supplémentaires suivantes peuvent survenir pour mkfifoat() :
- EBADF
- dirfd n'est pas un descripteur de fichier valable.
- ENOTDIR
- pathname est un chemin relatif et dirfd est un descripteur d'un fichier et non d'un répertoire.
VERSIONS¶
mkfifoat() a été introduite dans la version 2.4 de glibc. Elle est implémentée au moyen de mknodat(2), qui est disponible dans Linux depuis le noyau 2.6.16.ATTRIBUTS¶
Multithreading (voir pthreads(7))¶
Les fonctions mkfifo() et mkfifoat() sont sûres dans un contexte multithread.CONFORMITɶ
mkfifo() : POSIX.1-2001, POSIX.1-2008.mkfifoat() : POSIX.1-2008.
VOIR AUSSI¶
mkfifo(1), close(2), open(2), read(2), stat(2), umask(2), write(2), fifo(7)COLOPHON¶
Cette page fait partie de la publication 3.65 du projet man-pages Linux. Une description du projet et des instructions pour signaler des anomalies peuvent être trouvées à l'adresse http://www.kernel.org/doc/man-pages/.TRADUCTION¶
Depuis 2010, cette traduction est maintenue à l'aide de l'outil po4a <http://po4a.alioth.debian.org/> par l'équipe de traduction francophone au sein du projet perkamon <http://perkamon.alioth.debian.org/>.Christophe Blaess <http://www.blaess.fr/christophe/> (1996-2003), Alain Portal <http://manpagesfr.free.fr/> (2003-2006). Florentin Duneau et l'équipe francophone de traduction de Debian (2006-2009).
Veuillez signaler toute erreur de traduction en écrivant à <debian-l10n-french@lists.debian.org> ou par un rapport de bogue sur le paquet manpages-fr.
Vous pouvez toujours avoir accès à la version anglaise de ce document en utilisant la commande « man -L C <section> <page_de_man> ».
24 mars 2014 | GNU |