- bullseye-backports 4.18.1-1~bpo11+1
- testing 4.18.1-1
- unstable 4.18.1-1
FILE(1) | General Commands Manual | FILE(1) |
NOM¶
file
—
Déterminer le type d'un fichier
SYNOPSIS¶
file |
[-bcdEhiklLNnprsSvzZ0 ]
[--apple ]
[--exclude-quiet ]
[--extension ]
[--mime-encoding ]
[--mime-type ]
[-e nom_test]
[-F séparateur]
[-f fichier_de_noms]
[-m fichiers_magiques]
[-P nom=valeur] file
... |
file |
-C [-m
fichiers_magiques] |
file |
[--help ] |
DESCRIPTION¶
Cette page de manuel documente la version 5.39 de la
commande file
.
file
teste chaque argument
dans le but de les classer. Il y a trois ensembles de tests qui se
déroulent dans cet ordre : tests du système de
fichiers, tests magiques et tests de langage. Le
premier test qui
réussit provoque l'affichage du type de fichier.
Le type affiché contiendra
généralement un des mots
text (le fichier ne
contient que des caractères affichables et quelques caractères
de contrôle courants et peut probablement être lu sur un
terminal ASCII
) de façon sûre,
executable
(le fichier contient le résultat de la compilation d'un programme
sous une forme compréhensible pour des noyaux UNIX ou autres) ou
data
signifiant tout le reste (les données sont généralement
“binaire” ou non-affichable). Les exceptions sont des formats
de fichiers bien connus (fichiers core, archives tar) qui sont connus pour
contenir des données binaires. Lors de l'ajout de définitions
locales dans /etc/magic, assurez-vous de
« préserver ces
mots-clés ». Les utilisateurs comptent sur le fait
que tous les fichiers lisibles d'un répertoire ont le mot
“text” affiché. Ne faites pas comme a fait Berkeley en
changeant “shell commands text” en “shell
script”.
Les tests du système de fichiers sont basés sur
l'examen du retour d'un appel système stat(2). Le
programme vérifie si le fichier est vide, ou si c'est un type de
fichier spécial. Tous les types de fichiers connus appropriés
au système sur lequel vous travaillez (sockets, liens symboliques ou
tubes nommés (FIFO) sur les systèmes qui les
implémentent) sont reconnus de façon intuitive s'ils sont
définis dans le fichier d'en-tête du système
<sys/stat.h>
.
Les tests « magiques » sont
utilisés pour rechercher des fichiers contenant des données
dans des formats particuliers. L'exemple canonique de cela est un fichier
exécutable binaire (programme compilé), dont le format est
défini dans <elf.h>
,
<a.out.h>
et
peut-être dans
<exec.h>
dans le
répertoire include standard. Ces fichiers contiennent un
“« nombre magique »” stocké
à un emplacement particulier près du début du fichier
qui dit au système d'exploitation UNIX que le fichier est un
exécutable binaire et lequel parmi les nombreux types. Le concept
d'un “« magique »” a
été appliqué par extension aux fichiers de
données. Tout fichier contenant un identifiant invariable à un
petit décalage fixé dans le fichier peut
généralement être décrit de cette
manière. L'information identifiant ces fichiers est lue à
partir de /etc/magic et du fichier magique compilé
/usr/share/misc/magic.mgc ou des fichiers
présents dans le répertoire
/usr/share/misc/magic si le fichier compilé
n'existe pas. De plus, si $HOME/.magic.mgc ou
$HOME/.magic existent, ils seront utilisés de
préférence aux fichiers magiques du système.
Si un fichier ne correspond à aucune entrées du
fichier magique, il est examiné afin de voir s'il semble être
un fichier texte. Les jeux de caractères ASCII, ISO-8859,
ASCII-étendu 8 bits non ISO (tels ceux utilisés sur
Macintosh et les systèmes de PC IBM), Unicode encodés
en UTF-8 ou en UTF-16 et les jeux de caractères EBCDIC peuvent
être différenciés par les différents intervalles
et séquences d'octets qui constituent le texte imprimable dans chaque
jeu. Si un fichier passe avec succès l'un de ces tests, son jeu de
caractères est signalé. Les fichiers ASCII, ISO-8859-x, UTF-8
et ASCII-étendu sont identifiés comme “text”
(texte), car ils sont pour la plupart lisibles sur pratiquement n'importe
quel terminal ; UTF-16 et EBCDIC sont seulement des “character
data” (données caractères), car, même contenant
du texte, celui-ci nécessite une traduction avant de pouvoir
être lu. De plus, file
essaiera de
déterminer d'autres caractéristiques des fichiers type texte.
Si les lignes d'un fichier sont terminées par CR, CRLF ou NEL au lieu
du standard Unix LF, ce sera signalé. Les fichiers qui contiennent
des séquences d'échappement intégrées ou de la
surimpression seront également identifiés.
Une fois que file
a
déterminé le jeu de caractères utilisé dans un
fichier de type texte, il essaiera de déterminer dans quel langage le
fichier est écrit. Les tests de langage cherchent des chaînes
particulières (cf.
<names.h>
) qui peuvent
apparaître n'importe où dans les quelques premiers blocs d'un
fichier. Par exemple, le mot-clé
.br indique que le
fichier est très probablement un fichier d'entrée
troff(1), comme le mot-clé
struct
indique un programme en C. Ces tests sont moins fiables que les deux
groupes précédents, ils sont donc réalisés en
dernier. Les routines de test de langage testent également quelques
autres types divers (comme les archives tar(1) ou les
fichiers JSON).
Tout fichier qui ne peut pas être identifié comme ayant été écrit dans un des jeux de caractères listés plus haut est simplement considéré comme “data” (données).
OPTIONS¶
--apple
- Faire en sorte que la commande file affiche le code du type et du créateur du fichier comme d'usage sur les vieilles versions de MacOS. Le code consiste en huit lettres, la première décrivant le type du fichier et la dernière le créateur. Cette option ne fonctionne bien que pour les formats de fichiers qui ont une sortie de style apple définie.
-b
,--brief
- Ne pas faire précéder les lignes de sortie par les noms de fichiers (mode bref).
-C
,--compile
- Écrire un fichier de sortie magic.mgc qui contient une version pré-analysée du fichier ou du répertoire magique.
-c
,--checking-printout
- Provoquer un affichage pour vérification de la forme
analysée du fichier magique. Cela est habituellement utilisé
en conjonction avec le drapeau
-m
pour déboguer un nouveau fichier magique avant de l'installer. -d
- Afficher les informations de débogage interne vers stderr.
-E
- Pour les erreurs de système de fichiers (fichier non trouvé, etc), au lieu de traiter l'erreur comme une sortie normale comme POSIX l'exige et de continuer, émettre un message d'erreur et quitter.
-e
,--exclude
nom_test- Exclure le test nommé dans nom_test de la
liste des tests pour déterminer le type de fichier. Les noms de
test valables sont :
- apptype
- Application de type
EMX
(seulement sur EMX). - ascii
- Différents types de fichiers texte (ce test essaiera de deviner l'encodage du texte, sans respecter les réglages de l'option ‘encoding’).
- encoding
- Différents encodages de textes pour des tests magiques « doux ».
- tokens
- Ignoré pour la rétrocompatibilité.
- cdf
- Affiche les détails des fichiers de documents composés (Compound Documents Files).
- compress
- Chercher et regarder dans des fichiers compressés.
- csv
- Vérifie les fichiers de valeurs séparées par des virgules.
- elf
- Afficher les détails de fichier ELF, à condition que les tests magiques doux soient activés et que le magique elf soit trouvé.
- json
- Examiner les fichiers JSON (RFC-7159) en les analysant pour conformité.
- soft
- Consulter les fichiers magiques.
- tar
- Examiner les fichiers tar en vérifiant la somme de contrôle de 512 octets de l'en-tête tar. L'exclusion de ce test peut fournir plus de contenu détaillé en utilisant la méthode magique douce (soft).
- text
- Un synonyme pour ‘ascii’.
--exclude-quiet
- Comme
--exclude
, mais ignorer les tests quefile
ne reconnait pas. Cela est destiné à la compatibilité avec les anciennes versions defile
. --extension
- Afficher sous forme de liste séparée par des barres obliques les extensions valables pour le type de fichier trouvé.
-F
,--separator
separateur- Utiliser les chaînes spécifiées comme séparateur entre le nom de fichier et le résultat sur le fichier renvoyés. Par défaut ‘:’.
-f
,--files-from
fichier_de_noms- Lire le nom des fichiers à examiner à partir du
fichier_de_noms (un par ligne) avant la liste des
arguments. Un fichier_de_noms ou au moins un
argument de nom de fichier doit être présent ; pour
tester l'entrée standard, utilisez ‘-’ comme argument
de nom de fichier. Veuillez noter que le
fichier_de_noms est déplié et que les
noms de fichiers inclus sont traités lorsque cette option est
rencontrée et cela avant tout autre traitement d'options. Cela
permet de traiter plusieurs listes de fichiers avec différents
arguments de ligne de commande avec la même invocation
file
. Cependant, si vous voulez définir le délimiteur, vous devez le faire avant de spécifier la liste de fichiers, comme : “-F
@-f
fichier_de_noms”, au lieu de : “-f
fichier_de_noms-F
@”. -h
,--no-dereference
- option faisant que les liens symboliques ne sont pas suivis (sur les
systèmes qui gèrent les liens symboliques). Il s'agit du
comportement par défaut si la variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT
n'est pas définie. -i
,--mime
- Faire en sorte que la commande file affiche des chaînes de type mime plutôt que celles plus traditionnelles facilement lisibles par un humain. Il peut dire par exemple ‘text/plain; charset=us-ascii’ au lieu de “ASCII text”.
--mime-type
,--mime-encoding
- Comme
-i
, mais n'afficher que le(s) élement(s) spécifié(s). -k
,--keep-going
- Ne pas s'arrêter à la première correspondance, mais
continuer. Les correspondances subséquentes seront
préfixées par la chaîne ‘\012- ’. (si
vous voulez une nouvelle ligne, consultez l'option
-r
). Le motif magique avec la plus grande valeur (voir l'option-l
) vient en premier. -l
,--list
- Afficher une liste de motifs et leur valeur triée par ordre
décroissant de valeur de magic(5) qui est
utilisée pour la correspondance (voir aussi l'option
-k
). -L
,--dereference
- l'option fait que les liens symboliques sont suivis, comme l'option du
même nom dans ls(1) (sur les systèmes qui
prennent en charge les liens symboliques). C'est le comportement par
défaut si la variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT
est définie. -m
,--magic-file
magicfiles- Indiquer une liste alternative de fichiers et répertoires contenant les nombres magiques. Cela peut être un simple item ou une liste de fichiers séparée par des deux-points (:). Si un fichier magique compilé est trouvé en même temps qu'un fichier ou un répertoire, il sera utilisé à la place.
-N
,--no-pad
- Ne pas remplir les noms de fichiers pour qu'ils soient alignés dans la sortie.
-n
,--no-buffer
- Forcer le vidage de stdout après l'examen de chaque fichier. Cela n'est utile que lors de l'examen d'une liste de fichiers. Cela est destiné à être être utilisé par des programmes qui veulent récupérer le type de fichier depuis un tube.
-p
,--preserve-date
- Sur les systèmes qui prennent en charge utime(3)
ou utimes(2), tenter de préserver la date
d'accès des fichiers analysés, pour faire semblant que
file
ne les a jamais lus. -P
,--parameter
name=value- Définir diverses limites de paramètres.
Nom Valeur_par_défaut Explication bytes
1048576 nombre maximal d'octets à lire depuis le fichier elf_notes
256 maximum de notes ELF traitées elf_phnum
2048 maximum de sections de programme ELF traitées elf_shnum
32768 maximum de sections ELF traitées indir
50 limite de récursion pour la magie indirecte name
50 limite du nombre d'utilisations pour le nom/l'utilisation magique regex
8192 limite de longueur pour les recherches regex -r
,--raw
- Ne pas traduire les caractères non-imprimables en \ooo. Normalement
file
traduit les caractères non-imprimables dans leur représentation octale. -s
,--special-files
- Normalement,
file
tente seulement de lire et de déterminer le type de fichiers passés en argument que stat(2) rapporte être des fichiers ordinaires. Cela évite les problèmes, car lire des fichiers spéciaux peut avoir des conséquences particulières. Indiquer l'option-s
fait en sorte quefile
lise aussi les fichiers d'arguments qui sont des fichiers spéciaux en mode bloc ou caractère. C'est utile pour déterminer le type du système de fichiers des données dans des partitions de disque brutes qui sont des fichiers spéciaux en mode bloc. Cette option fait aussi en sorte quefile
ne tienne pas compte de la taille de fichier telle qu'elle est indiquée par stat(2), puisque, sur certains systèmes, stat(2) indique une taille nulle pour les partitions du disque brutes. -S
,--no-sandbox
- Sur les systèmes où libseccomp
(https://github.com/seccomp/libseccomp) est
disponible, le drapeau
-S
désactive le bac à sable qui est activé par défaut. Cette option est nécessaire à file pour exécuter des programmes de décompression externes, par exemple dans le cas où le drapeau-z
est indiqué et où les décompresseurs intégrés ne sont pas disponibles. Sur les systèmes où le bac à sable n'est pas disponible, cette option n'a aucun effet.Note : Cette version Debian de file a été construite sans la prise en charge de seccomp, donc cette option n'a aucun effet.
-v
,--version
- Afficher la version du programme et quitter.
-z
,--uncompress
- Essayer de regarder dans les fichiers compressés.
-Z
,--uncompress-noreport
- Essayer de regarder dans les fichiers compressés, mais n'afficher des informations que sur le contenu, pas sur la compression.
-0
,--print0
- Ajouter un caractère NULL ‘\0’ après la fin du
nom de fichier. Pratique pour couper ( cut(1)) la
sortie. Cela n'affecte pas le séparateur, qui est toujours
affiché.
Si cette option est répétée plus d'une fois, alors
file
affiche juste le nom de fichier suivi d'un zéro suivi de la description (ou ERROR: text) suivi par un second zéro pour chaque entrée. --help
- Afficher un message d'aide puis quitter.
ENVIRONNEMENT¶
La variable d'environnement MAGIC
peut
être utilisée pour spécifier le nom du fichier de
nombres magiques par défaut. Si cette variable est définie,
alors file
n'essaiera pas d'ouvrir
$HOME/.magic. Le cas échéant,
file
ajoute
“.mgc” à la valeur de cette
variable de manière appropriée. La variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT
contrôle (sur les
systèmes qui gèrent les liens symboliques) si
file
essaie de suivre les liens symboliques ou non.
Si elle est définie, alors file
suit les
liens symboliques, autrement il ne le fait pas. Ce comportement est aussi
contrôlé par les options -L
et
-h
.
FICHIERS¶
- /usr/share/misc/magic.mgc
- Liste compilée des nombres magiques par défaut.
- /usr/share/misc/magic
- Répertoire contenant les fichiers magiques par défaut.
CODE DE RETOUR¶
file
quittera avec
0
si l'opération a réussi ou
>0
si une erreur a été
rencontrée. Les erreurs suivantes provoquent des messages de
diagnostic, mais n'affectent pas le code de retour du programme (comme
requis par POSIX), à moins que -E
ne soit
indiquée :
- Un fichier n'a pas été trouvé
- Il n'y a pas de permission pour lire un fichier
- Le type de fichier ne peut pas être déterminé
EXEMPLES¶
$ file file.c file /dev/{wd0a,hda} file.c: C program text file: ELF 32-bit LSB executable, Intel 80386, version 1 (SYSV), dynamically linked (uses shared libs), stripped /dev/wd0a: block special (0/0) /dev/hda: block special (3/0) $ file -s /dev/wd0{b,d} /dev/wd0b: data /dev/wd0d: x86 boot sector $ file -s /dev/hda{,1,2,3,4,5,6,7,8,9,10} /dev/hda: x86 boot sector /dev/hda1: Linux/i386 ext2 filesystem /dev/hda2: x86 boot sector /dev/hda3: x86 boot sector, extended partition table /dev/hda4: Linux/i386 ext2 filesystem /dev/hda5: Linux/i386 swap file /dev/hda6: Linux/i386 swap file /dev/hda7: Linux/i386 swap file /dev/hda8: Linux/i386 swap file /dev/hda9: empty /dev/hda10: empty $ file -i file.c file /dev/{wd0a,hda} file.c: text/x-c file: application/x-executable /dev.hda: application/x-not-regular-file /dev/wd0a: application/x-not-regular-file
VOIR AUSSI¶
CONFORMITÉ AUX STANDARDS¶
Ce programme est supposé dépasser la définition de l'interface System V de FILE(CMD), pour autant qu'on puisse le déterminer à partir du langage vague qu'il contient. Son comportement est en grande partie compatible avec le programme System V du même nom. Cette version connaît cependant plus de nombres magiques et produira donc des sorties différentes (bien que plus précises) dans de nombreux cas.
La différence significative entre cette version et celle de System V est que cette version traite tout espace blanche comme un délimiteur, donc les espaces dans les chaînes de motif doivent être protégées. Par exemple,
>10 string language impress (imPRESS data)
dans un fichier de nombres magiques existant devrait être changé en
>10 string language\ impress (imPRESS data)
De plus, dans cette version, si une chaîne de motif contient une barre oblique inversée ( \ ), elle doit être protégée. Par exemple
0 string \begindata Andrew Toolkit document
dans un fichier de nombres magiques existant devrait être changé en
0 string \\begindata Andrew Toolkit document
Les éditions 3.2 et ultérieures de SunOS de
Sun Microsystems incluent une commande file
dérivée de celle de System V, mais avec quelques
extensions. Cette version diffère de celle de Sun seulement sur des
points mineurs. Elle inclut l'utilisation de l'extension de
l'opérateur par exemple,
>16 long&0x7fffffff >0 not stripped
SÉCURITɶ
Sur les systèmes où libseccomp
(https://github.com/seccomp/libseccomp) est
disponible, file
permet de limiter les appels
système à ceux qui sont nécessaires au fonctionnement
du programme. L'application de cette limitation n'apporte aucun avantage en
matière de sécurité lorsqu'il est demandé
à file
de décompresser des fichiers
d'entrée en exécutant des programmes externes avec l'option
-z
. Pour activer l'exécution de
décompresseurs externes, il est nécessaire de
désactiver le bac à sable en utilisant le drapeau
-S
.
RÉPERTOIRE MAGIQUE¶
Les entrées du fichier magique ont été recueillies à partir de diverses sources, principalement USENET, et ont été fournies par divers auteurs. Christos Zoulas (adresse ci-dessous) collectera les entrées additionnelles ou corrigées du fichier magique. Une mise à jour des entrées du fichier magique sera distribuée périodiquement.
L'ordre des entrées présentes dans le fichier magique est important. Suivant le système utilisé, l'ordre dans lequel elles sont rangées peut être incorrect.
HISTORIQUE¶
Il y a eu une commande file
dans chaque
UNIX depuis au moins
Research Version 4
(la page de manuel date de novembre
1973). La version System V introduit un changement majeur
significatif : la liste externe de types magiques. Cela a
légèrement ralenti le programme mais l'a rendu beaucoup plus
flexible.
Ce programme, basé sur la version de System V, a été écrit par Ian Darwin ⟨ian@darwinsys.com⟩ sans regarder aucun code source de quelqu'un d'autre.
John Gilmore a révisé le code intensivement, l'améliorant par rapport à la première version. Geoff Collyer a trouvé plusieurs incohérences et fourni quelques entrées de fichiers magiques. Les contributions de l'opérateur ‘&’ ont été faite par Rob McMahon ⟨cudcv@warwick.ac.uk⟩, 1989.
Guy Harris, ⟨guy@netapp.com⟩, a effectué de nombreuses modifications de 1993 à nos jours.
Le développement initial et la maintenance de 1990 à aujourd'hui est de Christos Zoulas ⟨christos@astron.com⟩.
Modifié par Chris Lowth ⟨chris@lowth.com⟩,
2000 : gestion de l'option -i
pour afficher
les chaînes de type mime, en utilisant un fichier magique et une
logique interne alternatifs.
Modifié par Eric Fischer ⟨enf@pobox.com⟩, juillet 2000, pour identifier les codes de caractères et essayer d'identifier les langages des fichiers non-ASCII.
Modifié par Reuben Thomas ⟨rrt@sc3d.org⟩, 2007-2011, pour améliorer la prise en charge de MIME, fusionner la magie MIME et non MIME, gérer les répertoires ainsi que les fichiers de nombres magiques, appliquer de nombreuses corrections de bogues, mettre à jour et corriger beaucoup de nombres magiques, améliorer la construction du système, améliorer la documentation et réécrire les liaisons Python en Python pur.
La liste des contributeurs au répertoire ‘magic’ (fichiers magiques) est trop longue pour l'inclure ici. Vous vous reconnaîtrez ; merci à vous. Beaucoup de contributeurs sont listés dans les fichiers source.
NOTICE LÉGALE¶
Copyright (c) Ian F. Darwin, Toronto, Canada, 1986-1999. Couvert par le copyright Berkeley Software Distribution standard ; consulter le fichier COPYING dans la distribution des sources.
Les fichiers tar.h et is_tar.c ont été écrits par John Gilmore à partir de son programme du domaine public, et ne sont pas couverts par la licence ci-dessus.
BOGUES¶
Merci de rapporter les bogues et d'envoyer les patchs au traqueur de bogue à https://bugs.astron.com/ ou à la liste de diffusion à ⟨file@astron.com⟩ (visitez d'abord https://mailman.astron.com/mailman/listinfo/file pour vous inscrire).
À FAIRE¶
Corriger la sortie afin que les tests pour les drapeaux MIME et APPLE ne soient pas partout nécessaires et que la sortie réelle ne soit faite qu'à un seul endroit. Cela a besoin d'être élaboré. Suggestion : placer les sorties possibles dans une liste, puis choisir la dernière valeur (la plus spécifique, on espère) à la fin, ou utiliser celle par défaut si la liste est vide. Cela ne doit pas ralentir l'évaluation.
La manipulation de MAGIC_CONTINUE
et
l'affichage \012 - entre les entrées est maladroit et
compliqué ; à remanier et centraliser.
Certaines logiques d'encodage sont codées en dur dans encoding.c et pourraient être déplacées dans les fichiers magiques si nous avions une annotation !:charset.
Continuez de corriger tous les bogues de nombres magiques. Consultez le système de suivi de bogues de Debian pour une bonne source d'information.
Stocker les chaînes de longueur quelconque, par exemple pour les motifs %s, pour qu'elles puissent être affichées. Corrige le bogue Debian nº 271672. Cela peut se faire en allouant des chaînes dans un pool de chaînes, en stockant le pool de chaînes à la fin du fichier magique et en convertissant tous les pointeurs de chaînes en décalages relatifs au pool de chaînes.
Ajouter la syntaxe pour les décalages relatifs après le niveau actuel (Debian bug nº 466037).
Faire un fichier -ki work, c'est-à-dire donner plusieurs types MIME.
Ajouter une bibliothèque zip pour jeter un œil dans les documents Office2007 afin d'afficher plus de détails sur leur contenu.
Ajouter une option pour afficher les URL pour les sources des descriptions de fichiers.
Combiner les scripts de recherches et ajouter une méthode pour mapper les noms d'exécutables en type MIME (par exemple, avoir une valeur magique pour !:mime qui fasse que la chaîne résultante soit recherchée dans une table). Cela devrait empêcher l'ajout de la même magie répétitivement pour chaque nouvel interpréteur de hash-bang.
Lorsqu'un descripteur de fichier est disponible, nous pouvons passer et ajuster la mémoire tampon à la place de la gestion de la mémoire tampon que nous faisons actuellement.
Arranger “name” et “use” pour vérifier la cohérence à la compilation (dupliquer “name”, “use” pointant vers “name” indéfini). Rendre “name” / “use” plus efficaces en gardant une liste classée de noms. Le cas spécial ^ pour inverser le boutisme dans l'analyseur syntaxique afin qu'il ne soit pas nécessaire de le protéger, et le documenter.
Si les décalages indiqués en interne dans le fichier
dépassent la taille du tampon (la variable
HOWMANY
dans le fichier .h), alors nous ne
cherchons pas à atteindre ce décalage et nous abandonnons. Il
serait préférable que la gestion des tampons se fasse quand le
descripteur de fichier est disponible pour se déplacer autour du
fichier. On doit néanmoins être attentif, car cela peut avoir
un impact en matière de performance (et donc de
sécurité).
DISPONIBILITɶ
Vous pouvez obtenir la dernière version de l'auteur original par FTP anonyme sur ftp.astron.com dans le répertoire /pub/file/file-X.YZ.tar.gz.
TRADUCTION¶
La traduction française de cette page de manuel a été créée par Frédéric Delanoy <delanoy_f@yahoo.com> et bubu <bubub@no-log.org>
Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter à la GNU General Public License version 3 concernant les conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.
Si vous découvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un message à debian-l10n-french@lists.debian.org
7 juin 2020 | Debian |