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SETGID(2) Manuel du programmeur Linux SETGID(2)

NOM

setgid - Définir l'identifiant de groupe

SYNOPSIS

#include <sys/types.h>
#include <unistd.h>

int setgid(gid_t gid);

DESCRIPTION

setgid() définit le GID effectif du processus appelant. Si l'appelant est privilégié (plus précisément, s'il a la capacité CAP_SETGID dans son espace de noms), les GID réel et sauvé sont également définis.

Sous Linux setgid() est implémenté comme la version POSIX avec l'option _POSIX_SAVED_IDS. Cela permet à un programme Set-GID (autre que root) d'abandonner tous ses privilèges de groupe, d'effectuer des tâches non privilégiées, et de retrouver son GID effectif de manière sécurisée.

VALEUR RENVOYÉE

En cas de succès, zéro est renvoyé. En cas d'erreur, -1 est renvoyé et errno reçoit une valeur adéquate.

ERREURS

L'identifiant de groupe indiqué dans gid n'est pas valable dans cet espace de noms utilisateur.
Le processus appelant n'est pas privilégié (ne possède pas la capacité CAP_SETGID dans son espace de noms) et gid ne correspond ni au GID réel, ni au GID sauvé du processus appelant.

CONFORMITÉ

POSIX.1-2001, POSIX.1-2008, SVr4.

NOTES

L'appel système setgid() originel de Linux ne gérait que des identifiants de groupe sur 16 bits. En conséquence, Linux 2.4 a ajouté setgid32() qui prend en charge des identifiants 32 bits. La fonction setgid() de la glibc qui l'encapsule gère de manière transparente ces différences entre noyaux.

différences entre bibliothèque C et noyau

Au niveau du noyau, les identifiants utilisateur et de groupe représentent un attribut par thread. Cependant, POSIX exige que tous les threads d'un processus partagent les mêmes droits. L'implémentation de thread de NPTL gère les exigences de POSIX à l'aide de fonctions enveloppes autour des appels système qui modifient les UID et les GID du processus. Ces fonctions enveloppe (notamment celle autour de setgid()) utilisent une technique fondée sur le signal pour s'assurer que lorsqu'un thread modifie les droits, tous les autres threads du processus changent leurs autorisations. Pour des détails, voir nptl(7).

VOIR AUSSI

getgid(2), setegid(2), setregid(2), capabilities(7), credentials(7), user_namespaces(7)

COLOPHON

Cette page fait partie de la publication 5.10 du projet man-pages Linux. Une description du projet et des instructions pour signaler des anomalies et la dernière version de cette page peuvent être trouvées à l'adresse https://www.kernel.org/doc/man-pages/.

TRADUCTION

La traduction française de cette page de manuel a été créée par Christophe Blaess <https://www.blaess.fr/christophe/>, Stéphan Rafin <stephan.rafin@laposte.net>, Thierry Vignaud <tvignaud@mandriva.com>, François Micaux, Alain Portal <aportal@univ-montp2.fr>, Jean-Philippe Guérard <fevrier@tigreraye.org>, Jean-Luc Coulon (f5ibh) <jean-luc.coulon@wanadoo.fr>, Julien Cristau <jcristau@debian.org>, Thomas Huriaux <thomas.huriaux@gmail.com>, Nicolas François <nicolas.francois@centraliens.net>, Florentin Duneau <fduneau@gmail.com>, Simon Paillard <simon.paillard@resel.enst-bretagne.fr>, Denis Barbier <barbier@debian.org>, David Prévot <david@tilapin.org>, Cédric Boutillier <cedric.boutillier@gmail.com>, Frédéric Hantrais <fhantrais@gmail.com> et Jean-Philippe MENGUAL <jpmengual@debian.org>

Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter à la GNU General Public License version 3 concernant les conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.

Si vous découvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un message à debian-l10n-french@lists.debian.org.

6 mars 2019 Linux